Impasse amérindienne (L')

... Les avantages que leur offre la proximité de Québec, pour y vendre le gibier, le poisson, et les divers objets travaillés par les Sauvagesses, sont plus que compensés et contrebalancés par les vices que ce voisinage a introduit parmi eux. ...

... L’établissement graduel du pays a l’effet d’assimiler leurs mœurs et leurs habitudes à celles des blancs et de les attacher plus au sol ; ils font maintenant la pêche et la chasse aussi près de chez eux que possible. ...

... Il y a deux excellentes pêcheries où ils prennent le hareng et le poisson blanc en abondance : ils ont des seines dont des groupes de jeunes se servent alternativement. ...

... Les Outaouais possèdent une grand île, le Grand Manitou, près de l’enetanguishene ; la terre y est bonne, et le poisson s’y trouve en abondance. ...

...  ; en conséquence, ils ne laissent pas leur demeure pour aller chercher ailleurs leur subsistance, et ne se reposent pas comme les Chipaouais sur la ressource bien précaire de prendre le poisson au dard à travers la glace. ...

... Dix minots de blé-d’inde, avec des patates, des citrouilles sèches et du poisson, suffisent pour faire vivre une famille ordinaire pendant un an. ...

... Quelquefois la nuit ils dardent le poisson, ou tendent leurs filets le soir et les enlèvent de bonne heure le matin. Ils emploient aussi de six à quinze jours de l’automne pour faire un approvisionnement de poisson pour l’hiver. ...

... Afin de la faire en plus grand, ils ont construit deux bateaux capables de porter chacun quarante ou cinquante quarts de poisson. ...

... par la crainte où ils sont d’être obligés d’abandonner leur établissement et de céder leurs améliorations ; ces craintes paraissent néanmoins s’être dissipées ; et ils ont maintenant en vue de construire un moulin à scie, et de fournir du bois et du poisson ...

... Une tribu de ces sauvages, les Amikams (ou Tribu du Castor), a émigré sur les îles Manitoulin. Les Nipissingues avaient la réputation de parler l’idiôme algonquin le plus pur. ...