... Un mémoire indiquera aussi que les Iroquois vendent de 80 000 à 100 000 peaux de castor aux Anglais chaque année. Le fort Frontenac capterait un tiers du castor de l’Iroquoisie. Les prix élevés qu’offrent les Anglais attirent un volumineux commerce. ...
Iroquoisie, tome 3
... Ces incursions de maraude conduisirent à de fréquents conflits entre les Indiens... » Frontenac parlera des problèmes que posent les prix dans sa lettre du 2 novembre 1681 adressée au roi : « ...Les Anglais font valoir le castor qu’on leur porte à Orange ...
... Nous vous ferons la guerre dans vôtre propre pays. » Ils exigent une réparation de cinq cents peaux de castor et ils demandent qu’on leur livre le chef de ce parti de guerre. ...
... Mais les Iroquois devront verser le prix fixé : « Nous devons aller loin pour apporter les castors, et ceci au danger de nos vies... » Chaque année apporte sa moisson d’affaires de ce genre ; c’est pour cette raison que les Anglais veulent leur infliger ...
... En 1682, la Nouvelle-France a reçu peu de peaux de castor, car les Indiens alliés sont restés en bonne partie chez eux, après le meurtre du capitaine tsonnontouan, pour protéger leurs familles ; ils attirent les Français chez eux pour recevoir de l’assistance ...
... Il dira que les Iroquois conduisent un commerce de pelleteries à Albany où ils reçoivent un meilleur prix qu’en Nouvelle-France : « ...Le castor (exempt du droit du quart qu’il payait) y vaut beaucoup plus cher que chez nous... » ; les Iroquois veulent ...
... Les Agniers ajoutent enfin qu’ils ont peu de peaux de castor. À cause de la paix, les autres tribus viennent chasser sur leurs territoires et ils ne peuvent les empêcher. ...
... Les Français auront tous les castors, et ils sont fâchés parce que nous vous en apportons... ...
... Il a constaté que la politique des Français leur attirait tout de même une bonne quantité de peaux de castor, qu’elle leur permettait de placer ici et là des forts dans des endroits stratégiques, qui seront très utiles lorsqu’il faudra délimiter les possessions ...
... ; le vol des Tsonnontouans n’a jamais été un motif suffisant pour déclarer la guerre : « Je vous promets qu’on vous satisfera pour la perte que les Français ont faite par le pillage de leurs marchandises et ont promis de vous donner ce printemps mil castors ...