... une galère sur le lac Ontario. « ...Par ce moyen on assurerait à Sa Majesté le lac Ontario par deux habitations que je ferais faire l’une au nord, et l’autre, au sud du lac... » Ces fortifications protégeraient le passage des Outaouais qui viennent en traite ...
Iroquoisie, tome 3
... Il ne faut pas oublier cependant, que l’Iroquoisie, pour un certain temps encore, a une espèce de conscience nationale qui la pousse à s’opposer à la France, à développer ses intérêts, à augmenter sa domination, même si les traiteurs de Fort Orange demeurent ...
... Il faut se rappeler que les traités franco-iroquois de 1666-1667 ne couvraient pas le Nord-Ouest, ni le Wisconsin, ni les alliés de la France vivant dans ces régions ; que le gouverneur avait peu le droit d’intervenir, comme Garakonthié l’a signalé. ...
... Cela signifie que les Français vendent quatre fois plus cher leurs articles de traite que leurs concurrents de l’État de New York. Même si cette déclaration est un peu exagérée, elle comporte un fond de vérité. ...
... Depuis longtemps, les Français cherchent un moyen d’empêcher les Iroquois de se rendre à Albany, « et le meilleur moyen serait assurément d’avancer un poste jusques à l’entrée de l’Ontario, qui occuperait le passage par où ces peuples vont en traite en ...
... Autrement, pensait-il, il serait difficile de maintenir les traités intacts. Toutes ces raisons incitent M. de Courcelles à entreprendre l’expédition qui calmerait peut-être l’effervescence de l’Iroquoisie. ...
... chez les Hollandais. » Et l’auteur de la relation dit que l’un des buts du gouverneur « était d’empêcher les Outaouais d’aller traiter leurs pelleteries aux Hollandais ». ...
... Vous remarquerez qu’avant ces troubles, les Tsonnontouans étaient d’intelligence avec les Anglais pour leur mener les Outaouais, afin de frustrer la traite des Français, ce qui eut perdu tout le commerce. ...
... Par ce traité, où les Iroquois étaient principalement portés par leurs voisins, ils offraient aux Outaouais toutes les marchandises dont ils auraient besoin, et l’échange devait s’en faire sur le lac Ontario ». ...
... l’Iroquoisie ; il écrira au ministre qu’il a été avisé par La Salle « qui était chez les Iroquois et par les Pères Jésuites dont je vous envoie les lettres côtées que les Anglais faisaient sous main ce qu’ils pouvaient pour les obliger à conclure ce traité ...