Jean Mauvide. De chirurgien à seigneur de l’île d’Orléans au XVIIIe siècle

Jean Mauvide. De chirurgien à seigneur de l’île d’Orléans au XVIIIe siècle

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... C’est dire qu’en moins de vingt ans plus d’une centaine de familles avaient choisi l’île d’Orléans comme lieu d’établissement, malgré les difficultés que représentaient la menace iroquoise, le besoin fréquent de transports maritimes et l’isolement plus ...

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... Par la suite, les enfants des quelque trois cents familles souches de l’île d’Orléans vont s’établir en maints endroits de la colonie, puis de l’Amérique du Nord. ...

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... La vie d’une famille d’« habitants » d’ici, comme les gens préféraient s’appeler pour se distinguer des pauvres « paysans » de ...

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... Ainsi, bien des habitants de l’île étaient franchement à l’aise, dans les années 1710-1720-1730, tant pour ce qui est du niveau de vie que du degré de liberté dont ils bénéficiaient, en comparaison de la situation des familles paysannes de France. ...

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... , que les succès remportés par les familles les plus influentes profitèrent à la majorité des familles et des individus de l’île, dans la première moitié du xviiie siècle. ...

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... D’habitude, les membres de ces vieilles familles ont tendance à se marier entre eux (Langlois, 1997). On se serait donc attendu à ce que la population de l’île n’ouvre pas tout grand ses bras et son cœur, à ce jeune étranger. ...

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... Parmi ces premiers habitants, seuls ceux qui ont fondé une famille nombreuse ont pu devenir réellement influents car, quinze ou vingt-cinq ans plus tard, ces premières familles avait des enfants et, surtout, des filles à marier, quand la colonie n’abritait ...

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... Certaines familles ont donc abattu plus de travail que d’autres et ont ainsi acquis plus de biens matériels et de terres, plus de connaissances, plus d’alliés matrimoniaux dans la colonie. ...

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... le « statut social supérieur » de ces individus, le plus souvent membres des vieilles familles pionnières dynamiques. ...

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... Il fallait tout de même que la partie la plus influente d’une communauté d’habitants reconnaisse le leadership d’un capitaine de milice pour que celui-ci obtienne la sanction officielle du gouverneur de la colonie, par une lettre signée de lui, avec cachet ...