Journal d'un Fils de la Liberté. 1838-1855 [NE]

... Le choléra asiatique ayant éclaté à Montréal le 10 de juin, le 11, mon frère et moi laissâmes le collège et, le 12, nous nous embarquâmes avec toute la famille dans un bateau pour Verchères, où nous passâmes le restant de l’été. ...

... Cet imbécile traça ces mots dans une lettre à un magistrat ou officier de milice, dans laquelle il lui demandait officiellement s’il avait assisté à l’assemblée de son comté !]. ...

... On lui envoyait lettre sur lettre ; il répondait et s’excusait. Alors venait une députation de 10, 15, 20 des plus respectables citoyens d’un comté. Il était impossible de refuser. ...

... . » Ces lettres reçurent les réponses qu’elles méritaient, des réponses comme il convenait à des hommes libres d’en faire. ...

... Sur la troisième terre au-dessus de celle de pépé, appartenant à une famille du nom de Tranchemontagne, ...

... ces familles respectables qui allaient être détruites ou plongées dans les cachots ! Nous dînâmes à la Rivière-du-Chêne ou Saint-Eustache, chez le Dr Chénier. En le quittant, je serrai la main du héros, du martyr, pour la dernière fois ! ...

... Sur le piédestal étaient peintes des feuilles d’érable et l’inscription en lettres d’or : « À Papineau, des citoyens reconnaissants ». Nous allâmes ensuite faire une visite à M. Louis C-Duvert, notaire, frère du docteur et son voisin. ...

... Plusieurs amis vinrent conseiller à papa de laisser la maison avec la famille, parce que les tories parlaient déjà de venir la démolir. Papa n’en voulut rien faire. ...

... J’avais mon épée en main et les monstres auraient passé sur mon corps avant de toucher à un autre de la famille. Grâces au ciel ! ils ne se portèrent pas aux dernières extrémités. ...

... Louis Perrault, propriétaire du journal, venait de laisser la maison avec sa famille. Les furieux brisèrent les contrevents et portes de fer et se firent jour dans l’imprimerie. ...