Journal d'un Fils de la Liberté. 1838-1855 [NE]

... Le 15 et le 16, aidé de Marguerite70, vieille servante de confiance fort attachée à la famille, je réussis à faire enlever une grande partie du mobilier, à l’exception de quelques gros meubles et d’autres de peu de valeur. J’aurais ...

... J’y trouvai la famille dans l’inquiétude et l’alarme. Le petit Gustave [Papineau] indisposé au point que l’on craignait que ce ne fût les fièvres. ...

... Puis, un instant après, elle disait, en me fixant attentivement : — Mais n’êtes-vous pas de la famille Cherrier, à Saint-Denis ? Vous leur ressemblez beaucoup. ...

... Là, quelques membres de la famille seulement, et une ou deux servantes, me voyaient. ...

... La transmission subséquente de cette lettre au colonel explique aussi son changement subit de résolution, le 27 au soir, ou le 28 au matin. ...

... Elle se consulta avec lui pendant près d’une heure et, après l’adoption et la rejection [rejet] de plusieurs plans, ils s’arrêtèrent à celui-ci : je partirais aussitôt avec son neveu, mon ami Joël Prince99, pour Saint-Grégoire, où réside leur famille ...

... C’était une famille canadienne, fort nombreuse. Ils nous reçurent de leur mieux, voulurent nous faire goûter de leur soupe, mais nous préférâmes entamer nos provisions. ...

... Elle ne s’attendait nullement à cette visite et crut qu’il apportait quelque mauvaise nouvelle pour sa famille, idée que confirmait la présence connue des troupes dans le voisinage de Saint-Hyacinthe. ...

... Child104, marchand, patriote et M.P.P. pour Stanstead, pour qui j’avais une lettre de recommandation de M. Blanchard. Je me rendis chez lui et lui présentai la lettre, qui disait que Joseph Parent se rendait aux États pour apprendre l’anglais. M. ...

... Voyez cette lettre qu’il m’a apportée. Et il leur remit la lettre de Blanchard. Les autres n’en persistèrent pas moins à me conduire devant les magistrats et me firent entrer dans un hôtel voisin. M. Child m’y suivit. ...