Journal d'un Fils de la Liberté. 1838-1855 [NE]

... 1851 843 nouvelle à la famille. J’écris aussitôt à papa ; ma lettre partira par la malle demain matin. Dimanche, 27 juillet. ...

... Lettres de papa et d’Ézilda aujourd’hui. Le mieux de Gustave continue. ...

... Lettre de Marie du 17, de Saratoga (juste une semaine en route) ! Elle partait samedi pour Milford. Une de papa. Réponds aussitôt à Marie ; ma lettre partira demain. J’ai aussi écrit à papa ; mais, lettre ne partira que lundi. Samedi, 25 octobre. ...

... Tout le reste de la famille assez bien : papa, maman, tante Dessaulles, Lactance, Ézilda, Azélie. Je leur ai amené de Montréal un nouvel engagé, John Gowan. Samedi, 8 novembre. ...

... Sur réception de ma lettre du 9, pourquoi n’est-elle pas partie vendredi ? Malade ? Sur réception de ma lettre d’hier matin, que je revenais à la ville et l’y attendrais, que va-t-elle décider ? Partir demain ou m’écrire de nouveau ? ...

... Après deux années d’aventures malheureuses en Californie16, il revint juste à temps pour mourir au sein de sa famille. ...

... Dans une lettre de « mardi 1 h après-midi » (le 16), reçue hier, 17, soir, papa me disait : « Mon cher Amédée, l’espoir de la guérison de notre cher Gustave ne peut guères nous revenir. ...

... Nous trouvons tantes Dessaulles et Benjamin Papineau prodiguant les consolations à la chère maman, aux chères sœurs, inconsolables, et papa cherchant en vain à contrôler son cœur pour soutenir sa famille. ...

... Arrivent successivement toute la famille d’oncle Benjamin et de Mackay, Beaudry, etc., et un grand concours d’habitants de toutes les parties de la seigneurie. ...

... Nous passons la journée en communion de famille. Le temps est superbe. Casimir et moi allons un instant en pèlerinage au tombeau. Chez le curé Bourassa, je signe l’acte mortuaire. ...