Journal d'un Fils de la Liberté. 1838-1855 [NE]

Journal d'un Fils de la Liberté. 1838-1855 [NE]

Page 376

... Forsans7, qui arrive de Paris et me remet une lettre de maman, datée du 9 avril. Il part aussitôt par la diligence pour Montréal, où il a établi depuis l’an dernier un commerce de vins et soieries. Jeudi, 7 mai. Je reçois une lettre de M. ...

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... Ils conviennent de nommer des commissaires de part et d’autre qui, de concert, traceront les lignes entre le Maine, le Canada et le Nouveau-Brunswick, se guidant sur le traité de 1783. ...

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... On l’avait envoyé à Paris pour voir ce qu’y faisait papa et se plaindre de sa lenteur ; mais il est convaincu aujourd’hui que papa a fait tout en son pouvoir et qu’il n’y a rien à espérer pour le moment. ...

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... Je dois recueillir tous les traits de patriotisme et de courage qui viennent à ma connaissance. ...

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... Mon oncle alla trouver le major McNichols et se plaignit du traitement qu’éprouvait la paroisse, où si peu de personnes s’étaient révoltées. ...

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... L’Angleterre, la Russie, l’Autriche et la Prusse signèrent en juillet dernier un traité s’engageant réciproquement, et à l’insu de la France qui n’en fut informée qu’après coup, à obliger Méhémet-Ali, pacha d’Égypte, de rendre la Syrie au sultan de Constantinople ...

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... Par cette voie, nous apprenons que, dans la nuit du 1er au 2 d’octobre, une dépêche télégraphique de Toulon à Paris annonça qu’après un bombardement de neuf heures, Beyrouth, ville de Syrie64, avait été réduite en cendres par l’escadre anglaise, et évacuée ...

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... La Canadienne, de Montréal, publie la liste suivante des principaux réfugiés, avec leurs lieux de résidence actuelle68 : (a) proscrits par la proclamation de lord Durham (b) exilés aux Bermudes Paris : l’honorable L.-J. ...

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... L’Angleterre paraissait regretter sa signature au traité du 15 juillet et avait l’air de vouloir rouvrir les négociations. M. Thiers, dans une note adressée à M. ...

Page 415

... Il paraît, par des lettres reçues de la Nouvelle-Hollande, que nos pauvres frères exilés y sont traités comme de vils félons. ...