Le Labrador

Le Labrador

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... La Marie-Louise devant s’arrêter à la plupart des postes pour y débarquer des provisions, j’étais assuré de rencontrer le P. ...

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... Dans les mois de février et de mars, les femelles montent sur une glace flottante et y donnent naissance à leurs petits; la portée est d’un petit pour l’ordinaire, mais quelques fois de deux et même de trois. ...

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... Comme on m’informait que le Père Coopman avait repris sa mission, il ne me restait plus qu’à gagner Blanc-Sablon, pour prendre passage à bord de la Marie-Louise ou de quelque autre bâtiment prêt à partir pour Québec : je louai donc une berge pour m’y ...

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... Le soir même, j’arrivais au havre de Blanc-Sablon, où je trouvai la Marie-Louise prête à mettre à la voile le lendemain; le P. Coopman était à la LonguePointe, devant laquelle je venais de passer. ...

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... Je n’en puis donner la raison : tout ce que je sais, c’est que cela arrive de temps en temps. » Le 21 août, la Marie-Louise laissait le port de Blanc-Sablon pour son voyage de retour; elle avait pris à son bord une dizaine de pêcheurs qui regagnaient ...

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... La Marie-Louise n’est pas encore chargée, et doit attendre ici quelques centaines de barils de poisson et d’huile. L’individu qui a voulu la retenir à Blanc-Sablon, a eu le temps de préparer ses barils et son hareng. ...

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... Vers midi, la Marie-Louise jetait l’ancre dans le port voisin, et une heure après nous naviguions vers l’ouest. ...

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... Lorsque la brume disparaît, la Marie-Louise se trouve vis-à-vis de l’embouchure du Saguenay. Le vent s’élève, et après deux ou trois bordées, nous mouillons à Pot-à-l’Eau-de-Vie, au moyen de la seule ancre qui nous reste. ...

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... Il demeure l’incarnation du pur, du sauvage, de l’austère et de l’exaltant, concentré de cette « angoissante beauté2 » dont parlera Damase Potvin un siècle après Ferland, refuge du peuple intrépide et sans repos qu’avait décrit le père Emmanuel Crespel ...

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... Qu’ils soufflent « une gueule » (108) ou qu’ils ne soufflent pas du tout. « Les calmes et les brumes nous retardèrent (…) pendant deux ou trois jours », (109) écrit Ferland à propos de la goélette Marie-Louise à bord de laquelle il fait son périple. ...