Légendes d'un peuple, tome I

Légendes d'un peuple, tome I

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... Voltaire l’écrira donc sur tous les tons : « Le Canada, pays couvert de neiges et de glaces huit mois de l’année, habité par des barbares, des ours et des castors » (1753) ; « Je voudrais que le tremblement de terre eût englouti cette misérable Acadie ...

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... Par ailleurs, 29 d’entre elles illustrent des animaux réels ou surnaturels à signification totémique (tortue, castor, rat musqué, ours, bison, poisson, oiseau du tonnerre, aigle, grue, héron, grenouille), tandis que d’autres représentent un arbre et autres ...

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... Le premier, évident, fut d’ isoler les Autochtones dans une catégorie de seconde zone, sous la tutelle d’un gouvernement fédéral autoritaire, permettant toutes les manœuvres d’assimilation et de marginalisation que l’on connaît, des pensionnats autochtones ...

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... emportera jamais leur sang Quatre-vingt-douze résolutions Sans la moindre considération Pour seule réponse outre les armes Victoria nous envoie Durham Je suis patriote en exil D’un peuple que l’on maintient fragile Poudre à canon, Acte d’Union Ce jusqu’à assimilation ...

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... Le plan d’assimilation Durham est mis en œuvre en 1840 par l’Acte d’Union, destiné à noyer la population francophone du Québec dans un Canada-Uni. ...

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... Un groupe de vaillants s’en va jeter les lignes Au mitan de la Baie où mord le poisson franc. Les voiles au lointain semblent des vols de cygnes Traînant l’ombre de leurs ailes sur le flot blanc. ...

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... Ces fameux « bancs » constituent de fabuleuses niches écologiques pour les poissons de fond, mais sont, en fin de compte, assez localisés et donc susceptibles de s’épuiser. ...

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... Sylvain Rivière rappelle que « le pêcheur devait continuer à faire la pêche et vendre son poisson à Robin puisqu’ il n’avait nulle part ailleurs où le vendre et, de plus, il devait s’en remettre à lui pour les avances d’ hiver ». ...

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... fleuve, plus la pêche prend des allures industrielles et se retrouve au cœur de la vie quotidienne : les hommes partant chaque matin sur une mer hasardeuse, les femmes et les enfants s’affairant à apprêter le poisson. ...

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... On utilisait pour ce faire des fascines qui permettaient d’emprisonner la proie quand la marée descendait, un procédé aussi utilisé pour d’autres poissons, telle l’anguille, et dont on peut encore voir les beaux vestiges le long des battures du Bas-Saint-Laurent ...