... L’ignorance de Marie exaspère parfois Étienne. Ses croyances religieuses entre autres l’horripilent. Il voudrait lui ouvrir l’esprit. ...
Louée (La)
... Les fréquentations de Marie et d’Étienne ne font pas l’affaire de Mathias. Son maître d’école n’a rien à faire aux Fossés. Suivre sa nourrice comme un chien n’est pas son travail à ce qu’il sache ! ...
... L’instituteur et Marie seront bien embêtés. Peut-être, même, qu’il se noiera dans l’étang et que Marie s’inquiétera, qu’elle pleurera comme une Madeleine quand elle verra son corps gonflé d’eau. Et alors ? Alors, ce sera bien fait pour elle. 214 ...
... Marie le voit arriver, avant l’heure habituelle, essoufflé, le visage égratigné par les ronces, les yeux hagards. ...
... Il est venu parler à Marie, lui dire qu’il ne pourra rester bien longtemps. Le garçon ne doit pas les voir ensemble. Ils doivent se rencontrer ailleurs. Il le faut. Mais Marie ne veut ni ne peut aller au village. ...
... Il se fera discret, ne fera pas de bruit. — Marie, ma beauté ! Je ne peux plus me passer de toi. Il nous faut du temps ensemble. Sans Mathias. Sans les autres autour de nous. Du temps pour nous deux seulement. ...
... Marie le berce encore un peu avant de le coucher, comme s’il était encore un bébé, comme s’il n’avait que quelques mois. ...
... Il la surveille comme un mari jaloux. Marie enfile sa chemise de lin et se couche. Il est presque 22 heures quand elle sort sur la pointe des pieds. Un vent léger s’est levé. La lune blanche, maintenant haute dans le ciel, accentue 222 ...
... Il a patienté dans la noirceur de la grange et a laissé la porte entrebâillée pour que Marie puisse s’y faufiler sans la faire grincer. — Je savais que tu viendrais, je savais ! ...
... Il voit la blancheur de la peau de Marie. Fasciné, interdit, ahuri, il contemple leur étrange corps à corps, leur danse cruelle qu’il décode sans comprendre, qu’il reconnaît sans connaître. ...