Louée (La)

... . — Un « petit Paris ! » À quoi t’as la tête ? Tu f ’ras pas avaler des couleuvres aux gens et encore 140 ...

... La vieille la trait deux fois par jour, la nettoie, la bichonne, la conduit au pré avec un début de fierté retrouvée et la surveille comme un trésor inespéré. Le lait se transforme en fromage, en crème, en beurre. La cuisine s’en ressent. ...

... Marie ne peut s’engager dans la rénovation de la maison seulement avec ce qu’elle a gagné à Paris. L’acquisition de la Brunette a d’ailleurs déjà entamé ses économies. Au village, on traite la jeune femme avec mépris quand ce n’est pas avec pitié. ...

... Prendre un autre enfant, un de ceux de l’Assistance publique, un « petit Paris » comme il y en a déjà depuis des années dans le Morvan, apparaît être la seule solution. 174 ...

... , comme on dit à Paris. ...

... D’ailleurs ces kilomètres, le « petit Paris » les fait aujourd’hui avec plaisir. 183 ...

... Le front large et dégagé du maître d’école, ses traits sculptés au couteau, sa stature, son regard surtout l’impressionnent. Le jeune homme en blouse grise est descendu de son estrade. ...

... Sur trente élèves, il a déjà huit « petits Paris », comme on dit ici. Et c’est sans compter les six autres dans le groupe des petits – à croire que ce pays en est un d’assistés ! ...

... Le louage, sa vie de bonne à tout faire à Lyon, la naissance de Louis, ses vingt mois à Paris comme nourrice. L’accident du père. Son retour. Son besoin d’argent. ...

... En classe, le « petit Paris » a justifié son absence en prétextant qu’il était malade. Le maître qui ne le croit pas a choisi de l’ignorer tant il s’en méfie. À la ferme, la vie continue dans un silence pesant, lourd de reproches de part et d’autre. ...