... La réponse tant attendue parvient début mars. Son fils va bien. Il est en bonne santé. Mais 120 ...
Louée (La)
... On somme donc Marie d’être patiente. Elle sera prévenue si quelque chose ne va pas. Il est vivant, se répète Marie une bonne dizaine de fois. Vivant ! On ne lui a rien dit sur sa première dent. Se tient-il bien assis ? ...
... Pour remercier la très sainte mère de Dieu qui veille sur son fils et pour entretenir l’espérance, Marie recopie le magnificat. Elle trace de belles lettres souples comme on lui a appris à le faire à 122 ...
... Marie s’empresse de remonter le boulevard Malesherbes comme tous les après-midi, entre deux et quatre heures. Elle franchit, par la rue Velázquez, les somptueuses grilles dorées du parc et se dirige vers l’allée des nourrices. ...
... Marie se tient un peu à l’écart jusqu’à l’arrivée d’Honorine, une femme venue du Nivernais, avec qui elle s’est liée d’amitié petit à petit. Si Marie n’a pas d’époux, Honorine, elle, n’a plus d’enfant. Sur ce vide commun, un lien s’est créé. ...
... Marie remet à plus tard la lettre qu’elle a l’intention d’envoyer à la plus vieille de ses sœurs, Jacqueline, mariée avec un épicier de Saulieu. ...
... Voilà Marie rendue à des lieues du très ordonné parc Monceau avec ses statues, ses 127 ...
... À Marthe, à qui il a tout fait pour arracher les vers du nez, il a fini par dire : « C’est donc quand elle a commencé à aller rue Nizier que la grossesse de Marie a débuté, n’est-ce pas ? ...
... Et elle, Marie ? Ne pourrait-elle pas l’aider, travailler avec elle ? Non, à vrai dire, la cuisine ce n’est pas son fort. 129 ...
... Ce que j’aimerais, moi, se dit Marie, c’est avoir un commerce, être employé comme vendeuse dans une boulangerie. ...