... Pitt donna l’ordre de raser la forteresse pour éviter que la France ne la réclame lors d’un éventuel traité de paix. L’Angleterre avait, en prévision de la conquête du Canada, une deuxième porte d’entrée, avec celle de l’Hudson. ...
Louis XV et le Canada
... Si cette invasion réussit, il pourra conclure avec l’Autriche un nouveau traité qui lui permettra de négocier avec l’Angleterre sans renier son alliance autrichienne. Charing Cross, Londres Voltaire tempêtait avec raison. ...
... Porter la guerre en Grande-Bretagne en attaquant le London Basin25 et l’Écosse s’avérait le moyen le plus sûr d’atteindre son objectif : un traité de paix honorable. Ainsi pensait Louis XV. ...
... Choiseul-Praslin aux Affaires étrangères attend patiemment le moment de signer un traité de paix. 28. Battle of Quiberon Bay (20 novembre 1759). 29. ...
... Lentement, laborieusement, les deux Choiseul entament, sous l’œil attentif du roi, des pourparlers qui aboutiront au traité de Paris. Le duc de Choiseul-Stainville, secrétaire d’État aux Affaires étrangères, les conduit jusqu’en septembre 1761. ...
... François de Bussy, premier commis aux Affaires étrangères, représentait le roi de France à Londres Hams Stanley était le chargé ; des Affaires d’Angleterre à Paris. ...
... Ils connaissaient aussi bien que les Choiseul les enjeux des tractations. Thomas Jefferys, nous l’avons vu, avait publié son ouvrage encyclopédique au début de 1760. La première partie portait sur le Canada et la 43. ...
... Le « traité de paix entre le Roi, le Roi d’Espagne et le Roi de la Grande-Bretagne fut conclu à Paris le 10 février 1763. ...
... Le traité de Paris étend sans retour son opacité sur un bien étrange marchandage. C’est ailleurs qu’on doit chercher ces explications, dans le petit Cabinet des dépêches où Louis XV se livre à un jeu de cache-cache dont les Choiseul font les frais. ...
... À partir de 1743, cet appareil officiel sera doublé par le Secret du roi, un avantage réel après 1761 à la veille des négociations du traité de Paris. ...