... ch apitr e x i 183 Marie-Anne et Jean-Baptiste durent être émerveillés par ce qu’ils voyaient. À l’endroit précis où trois ans plus tôt on n’apercevait que des serpents noirs et les ruines d’un fort, une citadelle imposante avait été construite. ...
Marie-Anne
... écrivait : « Je crois en voyant ses plans que [lord Selkirk] va beaucoup se nuire sans rien apporter à ses gens ni aux Canadiens2. » Thomas Douglas, cinquième comte de Selkirk, était né en 1771 au château familial écossais de la presqu’île de Sainte-Marie ...
... Marie-Anne la gardait aussi propre que possible, nettoyant le sol avec un balai de paille jusqu’à ce que la terre battue brille, mais c’était sûrement pour elle un travail frustrant. Il y avait un avantage, cependant. ...
... Marie-Anne donna naissance à son quatrième enfant, qui fut baptisé Benjamin et, contrairement à ses frère et sœurs, ne reçut aucun surnom exotique, ce qui pourrait être une indication que les Lagimodière menaient maintenant une vie plus stable. ...
... Pour sacrifier au protocole, Marie-Anne parcourut vingt kilomètres de Saint-Charles à Douglas Point afin de les accueillir, Benjamin niché sur un flanc du cheval et LeCyprès de l’autre côté. ...
... Marie-Anne était encore enceinte et elle aurait aimé que le camp soit monté près de Fort Henry, de la Compagnie du NordOuest, où ses amies des années précédentes étaient installées, mais Jean-Baptiste se sentait des obligations envers le gouverneur Macdonell ...
... Marie-Anne ne fut pas en mesure de rentrer avec les autres. Sa grossesse, la cinquième en six ans, se révélait la plus difficile qu’elle ...
... Marie-Anne ne fut pas assez en forme pour entreprendre le voyage jusqu’à la cabane familiale de Saint-Charles avant la mi-juin. ...
... Marie-Anne dut avoir des doutes concernant ce plan. Certains colons se sentaient supérieurs aux Indiens, aux Métis et même aux Canadiens français comme elle. ...
... À la mi-mars, la tension était montée de plusieurs crans. ...