... Je ne voulais qu’un châtiment corporel, mais mes voisins [la Compagnie de la Baie d’Hudson] ont insisté pour le tuer15. » Il y avait une bonne raison pour qu’il ne veuille pas que l’homme soit exécuté – provoquer le courroux des familles était assez dangereux ...
Marie-Anne
... Seule la famille de Bellegarde échappa au massacre, soit qu’elle n’était pas là, soit qu’elle se soit enfuie. Marie-Anne dut être bouleversée. Elle avait appris à aimer ces femmes, qui étaient presque devenues des sœurs pour elle. ...
... Mais subir les affronts continuels de ces Canadiens corrompus, sans espoir d’obtenir réparation, est une tâche trop humiliante pour l’accepter22. » Comme une lettre prenait des mois pour atteindre Londres, Bird savait que la situation ne changerait pas ...
... Par chance, le lendemain du jour où la famille quitta South Branch House, un troupeau fut repéré, tellement immense qu’il noircissait les prairies sur des miles. ...
... La famille Lagimodière grimpa à bord. Quand ils furent à mi-distance sur la rivière, les guerriers arrivèrent sur le bord et lâchèrent un énorme et terrifiant hurlement26. ...
... Même les familles élargies se battaient entre elles : des bandes de Little Girl et de Saskatchewan – deux peuples assiniboines – s’entretuèrent. Dans son journal du 31 octobre 1810, James Bird décrit l’atmosphère qui règne dans les Prairies. ...
... Jean-Baptiste rentra enfin et la famille se dirigea vers les Prairies. À ce moment-là, les Lagimodière faisaient équipe avec Chalifoux, qui avait pris une nouvelle femme indienne accompagnée d’enfants. ...
... On ne sait pas s’ils voyagèrent avec d’autres gens libres en ce printemps de 1811, mais ils auraient pu être avec la famille Chalifoux et d’autres. ...
... Plusieurs autres familles se déplaçaient en même temps qu’eux, pour la plupart des employés retraités de la Compagnie de la Baie d’Hudson ou du Nord-Ouest, qui voulaient s’installer de façon permanente dans l’Ouest avec leurs épouses indiennes et leurs ...
... La citadelle n’était pas utilisée comme poste de traite, mais plutôt comme un énorme entrepôt pour stocker et ensuite distribuer le pemmican et d’autres denrées essentielles aux trappeurs de l’arrière-pays et à leurs familles. ...