... Marie-Anne commença à surmonter sa peur des Indiens, ne voyant plus en eux une masse informe à la peau mate, mais des individus minces ou gros, avec des nez droits ou busqués, de petites ou de grandes oreilles. ...
Marie-Anne
... Marie-Anne se lia d’amitié avec Claudia. Les deux femmes parlaient français, étaient mariées à des hommes libres et leur avenir, à l’une comme à l’autre, dépendait de l’or noir du NordOuest, le castor. ...
... Marie-Anne participa sans doute à la préparation du grand banquet en l’honneur de William McGillivray. Après tout, elle avait une longue expérience de gouvernante et elle avait souvent servi des repas recherchés pour les invités du père Vinet. ...
... Marie-Anne n’oublia jamais cette scène. Elle raconta à ses enfants que la souffrance endurée dans les portages les plus durs n’était rien comparée à cette nuit de débauche. Toute sa vie, son ...
... Marie-Anne faisait maintenant partie des voyageurs saisonniers, mais, quand le canot s’éloigna, elle dut éprouver un enthousiasme modéré à la pensée des portages plus fastidieux et plus dangereux, des arrêts nocturnes plus inconfortables et des tempêtes ...
... Mais cela n’aidait pas beaucoup car c’était tellement glissant que tout le monde, y compris Marie-Anne, fut bientôt couvert de fange. ...
... En tant qu’homme libre voulant écouler son pemmican, JeanBaptiste avait à faire ici et Marie-Anne se reposa quelques jours. ...
... Marie-Anne commençait-elle à apprécier cet étrange nouveau monde dans lequel elle se trouvait ? Serait-elle en mesure de découvrir le sublime, comme le fit Robert M. Ballantyne, un apprenti de la Compagnie de la Baie d’Hudson, en 1864 ? ...
... Marie-Anne devait toujours répéter qu’elle avait été émerveillée par la beauté des Prairies, qui représentaient un tel soulagement après les épaisses forêts noires. ...
... Pour Marie-Anne, la vie à Pembina ne serait pas remplie de jolies maisons et de jardins fleuris, elle serait plutôt dominée par son aspect sauvage et imprévisible. ...