... Leur survie dépendait uniquement des navets sauvages, durs et dépourvus de goût, qui poussaient spontanément dans les prairies, et d’une sorte d’herbe ou de plante faisant partie de la famille des orties, tout aussi sauvage et sans goût, appelée fat-hen ...
Marie-Anne
... Chaque famille avait reçu quarante hectares de terres sur la rive ouest de la Rouge, ainsi que des fusils, quelques outils et un cheval. Ils se mirent immédiatement à planter des pommes de terre. ...
... Grant passait beaucoup de temps avec les chasseurs de bisons et leurs familles, essayant de les convaincre que la Compagnie du Nord-Ouest avait plus de droits légaux sur le territoire de la rivière Rouge que lord Selkirk ou la Compagnie de la Baie d’Hudson ...
... À York Factory, Miles Macdonell avait fini par se reprendre et il avait déchiré la lettre qu’il avait écrite, priant « Monseigneur, n’hésitez pas par délicatesse à envoyer une personne convenable pour prendre ma place, car je ne me trouve pas à la hauteur ...
... Des lettres à en-tête de la compagnie furent envoyées, offrant à chaque colon le transport gratuit, une année de provisions et quatrevingts hectares dans la région de York. ...
... Les Lagimodière étaient probablement sur les rives de la Rouge avec les autres familles de gens libres restés loyaux au gouverneur, regardant les flottilles de colons passer les unes après les autres, se dirigeant vers l’est chargés de leurs effets personnels ...
... Jean-Baptiste s’enquit immédiatement de ce que deviendrait sa famille durant les mois où il serait absent. Robertson l’assura qu’ils prendraient soin d’elle et que Marie-Anne et les enfants seraient logés à Fort Douglas. ...
... lettre que vous recevrez de nous14. » ...
... Une lettre non terminée qui l’incriminait fut trouvée dans son bureau, conseillant aux Métis d’attaquer la colonie. « Je souhaite que quelques-uns de vos pilleurs qui aiment susciter des troubles et saccager viennent faire une visite inamicale à ces fauteurs ...
... Les hommes de Robertson entourèrent les responsables du courrier, pointant leurs fusils sur eux, et exigèrent qu’on leur remette les lettres. Les résidents du fort étaient furieux de la perte de leur sacro-sainte correspondance. ...