... Josef Kohout est né en 1917, en Autriche, dans une riche famille catholique de Vienne. Bien qu’elle ait été pieuse, cette famille tolérante respectait les autres peu importe leur religion, leur origine ou leur langue. ...
Marqués du triangle rose
... En prison, où on l’a envoyé sur-lechamp, Josef a demandé s’il pouvait appeler sa famille. On lui a répondu que sa famille apprendrait bien vite qu’il ne reviendrait pas à la maison. 32. Ibid., p. 21. 33. ...
... Cet homme, grand et sophistiqué, appartenait à une famille aristocratique allemande. Le protocole d’arrivée, avec cette longue attente où il fallait demeurer nu dans la neige, lui a été particulièrement difficile. ...
... En 1939, il n’avait même pas pu dire au revoir à sa famille. À l’été 1945, un Josef Kohout frêle et décharné a fait le chemin de retour vers Vienne pour revoir sa mère. ...
... Trouver un emploi auprès d’un employeur allemand réduisait non seulement le risque de déportation vers les camps de travail, mais permettait aussi de nourrir la famille avec les restes de pain et de brioches qu’on lui offrait. ...
... Des mois ont passé et aucune lettre n’est parvenue jusqu’à Stefan. Cette attente lui était insoutenable. ...
... Que la lettre puisse être lue par quelqu’un d’autre que son amant ne lui avait même pas traversé l’esprit. Quelques semaines plus tard, convoqué au quartier général de la Gestapo, Stefan a été surpris de voir que sa lettre s’y trouvait. ...
... La famille Beck a même pu jouir du succès d’un membre autrichien de la famille, Walter Beck, médaillé de bronze aux Jeux olympiques de Berlin. ...
... Manfred et sa famille ont reçu leur avis de déportation à l’automne 1942. Gad savait qu’il fallait agir vite. Il ne pouvait imaginer l’avenir sans Manfred. Gad s’est présenté chez le patron de Manfred, un peintre du nom de Lothar Hermann. ...
... CHAPITRE 7 • Les juifs homosexuels famille a besoin de moi. Si je les abandonne maintenant, je ne serai jamais libre40. » Manfred avait pris sa décision. ...