Mayn Lebns Rayze. Un demi-siècle de vie yiddish à Montréal

Mayn Lebns Rayze. Un demi-siècle de vie yiddish à Montréal

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... Dans sa lettre l’individu soulignait toute l’admiration de son beau-père pour Wolofsky. Il rappelait également qu’au moment de l’entrevue il avait avoué à son futur patron savoir que ...

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... Nous lancerons ainsi le débat et ce sont les gens qui décideront qui des deux a raison. » On répète dans ma famille une histoire curieuse à propos de Hirsch Wolofsky. ...

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... De retour à Montréal, il y a quelques années, elle a prétendu que grâce au départ de nos grands-parents, et à leur immigration en Amérique du Nord, notre branche de la famille avait pour ainsi dire gagné à la loterie de l’histoire. ...

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... De même, la montée à Montréal de familles engagées dans de très grandes entreprises industrielles ou commerciales, et qui firent de la ville leur port d’attache principal au Canada, réduisit peu à peu l’impact des fondateurs arrivés au tournant du siècle ...

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... à paraître en yiddish n’avait en effet vu le jour qu’en 1861, Dos Sterntikhl (le foulard) de Yisroel Aksenfeld, suivi de près en 1864 par Di Kleyne Mentshele (le petit homme), soit la première œuvre en yiddish de l’écrivain qui a vraiment donné ses lettres ...

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... You see, anyone can learn Hebrew, provided that he confines himself to his desk for a few years, stuffs himself with the Bible and grammar, and reads some melitse books (belles lettres, poetry). ...

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... 26 Le débouché offert par le quotidien yiddish de Montréal a aussi façonné à sa façon le type de littérature à laquelle se sont adonnées au fil des ans les figures de proue des belles-lettres yiddishophones. ...

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... Il y a aussi que le yiddish avait acquis en Europe de l’Est après 1900 ses lettres de noblesse comme langue de combat social et idéologique, et qu’il représentait, comme l’explique Jonathan Frankel dans Prophecy and Politics, un irrépressible courant ...

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... On note ainsi en filigrane dans son autobiographie un agacement face aux Juifs mieux nantis issus des vieilles familles montréalaises, et qui étaient désignés couramment sous le terme de Uptowners. ...

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... Il se chargeait d’autre part de rédiger les adresses en anglais et en russe sur les lettres. Il était aussi marié à une femme qui s’appelait Sheve et que nous désignions sous le nom de Sheve reb Haim Goners (la Sheve du rabbin Haim Goner). ...