... Cette étroite surveillance du domaine laïque par l’administration, les familles et les élèves, ne constitue pas, aux yeux de certains parents Loubavitch, une protection suffisante. ...
Montréal, les Juifs et l'école
... Dans ces familles, « le père désire que son fils ait une bonne situation matérielle, et la formation laïque lui semble une condition indispensable à cette réussite ». ...
... À Brooklyn, les jeunes sont logés chez des familles Loubavitch. Durant les Farbrenguen, les étudiants sont assis à l’écart des adultes, garçons et filles séparément. Rèbbe Menahem Schnerson leur consacre un moment durant son allocution. ...
... Rivka, rabbi Yossef Minkowitz ne fait pas écouter aux élèves le discours en retransmission directe, car, comme il nous l’explique, contrairement aux garçons de la yéshiva, peu de filles sont en mesure de suivre l’exposé en yiddish, même parmi celles des familles ...
... Presque tous optent pour les cours du soir car, bien que les familles souhaitent donner à leurs garçons une formation hébraïque, ils ne désirent nullement les voir abandonner les études qu’ils poursuivent dans les écoles protestantes, étant donné que ...
... Beth Jacob accueille alors les filles des familles orthodoxes, qu’elles soient ou non hassidiques. ...
... Cette dichotomie dans l’éducation des enfants était souvent cause de friction au sein des familles. ...
... On y retrouve, côte à côte, fillettes et jeunes filles appartenant aux divers groupes hassidiques montréalais et aux familles non hassidiques, mais dont l’orthodoxie est des plus strictes, condition indispensable à l’admission à l’école. ...
... Jusque-là, les familles religieuses concernées ne pouvaient que confier leurs enfants aux classes spéciales des écoles publiques ou à l’école Miriam. ...
... En effet, les familles qui choisissent Beth Jacob le font surtout parce qu’elles ne veulent pas que leurs filles fréquentent des écoles mixtes. ...