... C H A P I T R E 1 • «Le Paris de l'Amérique» : Montréal, 1940-1954 29 Une culture plus tolérante La question de la prostitution s’inscrit dans celle, plus large, de l’existence d’une culture publique moins puritaine au Québec – et particulièrement à ...
Nettoyer Montréal
... L’importance de la question du tourisme dans cette ville qu’on aimait maintenant à promouvoir comme le Paris of North America sera sensible dans les débats liés à la campagne de moralité9. ...
... C H A P I T R E 1 • «Le Paris de l'Amérique» : Montréal, 1940-1954 33 et insuffisance du transport en commun, des infrastructures de loisirs, etc. ...
... C H A P I T R E 1 • «Le Paris de l'Amérique» : Montréal, 1940-1954 35 comptes à l’avenant, frustrant souvent les conseillers par son mutisme et sa condescendance. ...
... C H A P I T R E 1 • «Le Paris de l'Amérique» : Montréal, 1940-1954 37 était foncièrement traditionaliste et régionaliste, se braquant contre le progrès inévitable du Québec vers la modernité occidentale. ...
... Craignant que les jeunes filles rurales déracinées ne soient entraînées vers la prostitution par des réseaux bien établis de « traite des Blanches », l’œuvre de la Protection de la jeune fille, créée en 1932, établit au cours de la guerre des kiosques ...
... La Ligue canadienne de santé milite pour obtenir une intervention des pouvoirs publics contre la syphilis et d’autres fléaux d’hygiène publique : éducation du public, dispensaires de dépistage et de traitement, et loi rendant le traitement obligatoire ...
... Néanmoins, affirmant que des prostituées ontariennes infectées viennent au Québec pour éviter d’être traitées et invoquant les succès sanitaires de cette politique en Ontario, au Danemark et aux États-Unis, il appuie le traitement obligatoire et conclut ...
... 64 NET TOYER MONTRÉAL qualifiée de little Paris (Time, juillet 1949) ou de booming Paris of the West (Pic, mars 1950), pousseront le Comité diocésain d’action catholique, scandalisé, à réclamer un nettoyage aux autorités montréalaises37. ...
... En somme, on ne peut expliquer le moralisme de la guerre et de l’après-guerre seulement par des facteurs extrinsèques au domaine propre des mœurs, le traiter comme une hystérie traditionaliste ou anticommuniste, ou comme une rage de contrôle social. ...