... Ceux qui branlent dans le manche perdent leur droit de chasse, de pêche et de traite avec les Indiens. Talon va encore plus loin. ...
Nouvelle-France
... Le trait carré de Charlesbourg en est un bel exemple. Il concède des dizaines de seigneuries aux plus méritants et aux plus vaillants. Il encourage la culture du lin et du chanvre. Il installe des tanneries. ...
... L’historien André Vachon résume ainsi les réalisations de l’intendant du roi qui a transformé le visage de la Nouvelle-France : « D’une colonie axée uniquement sur une agriculture de subsistance et sur la traite des fourrures, il commença de faire un ...
... Il est tellement occupé à installer des postes de traite à l’Ouest, ce qui ruine le commerce des Montréalais, qu’il en oublie la menace iroquoise. ...
... Le gouverneur ne se déplace qu’en grand équipage pour aller signer les traités de paix. Il s’est fait construire un immense canot armorié dans lequel il peut faire le voyage à Montréal bien à l’aise dans une sorte de trône royal. ...
... Samuel de Champlain a installé un comptoir de traite des fourrures, au pied du cap aux Diamants, en 1608. Tous les historiens sérieux le reconnaissent comme le père fondateur de la Nouvelle-France, donc du Canada. ...
... Le portrait socioprofessionnel de la population permet de constater que Québec est passée de comptoir de traite et de terrain de mission au statut de ville. ...
... Louis Jolliet part à ses risques et périls. L’État ne subventionne pas l’expédition. Il doit former une société commerciale et se financer avec la traite des fourrures. ...
... Colbert, le ministre de Louis XIV, lui refuse le droit d’établir un poste de traite au pays des Illinois qu’il a découvert sur la route du Mississippi. Il délaisse alors l’Ouest pour la côte nord du Saint-Laurent. ...
... C’est ce qui permettra à Alain Grandbois de faire de Louis Jolliet le héros d’un merveilleux récit, Né à Québec , publié, à Paris, en 1933, chez l’éditeur Albert Messein. ...