... entente négociée L , des représentants de plus d’une quarantaine de nations amérindiennes, dont quelque deux cents Iroquois, étaient rassemblés à Montréal, dans la cour du château du gouverneur LouisHector de Callière, pour ratifier un traité ...
Onontio le médiateur
... Or, moins d’un an après l’événement, Bacqueville de La Potherie, le contrôleur de la Marine qui avait assisté aux conférences entourant la ratification du traité, écrivait un mémoire au ministre de la Marine, Jérôme Phélypeaux de Pontchartrain, dans lequel ...
... du Grand Siècle, Paris, Fayard, , p. ). ...
... C’est en juillet , lors d’une rencontre avec le comte de Bellomont (nouveau gouverneur de la colonie new-yorkaise), que les Iroquois furent informés de la ratification du traité de Ryswick. ...
... L’intérêt manifesté par les Iroquois à l’égard de ce traité européen s’explique en grande partie par l’interprétation particulière qu’ils faisaient du document. ...
... Durant l’année qui suivit, cette interprétation du traité de Ryswick poussa les Iroquois à rompre leurs négociations avec les Français et à attendre que les Anglais fassent appliquer l’accord à leur avantage. ...
... Or, s’ils se soumettaient en partie à l’autorité anglaise en revendiquant l’application de ce traité, les Iroquois ne renonçaient pourtant pas totalement à leur autonomie. ...
... Ainsi, s’ils envisageaient sérieusement la ratification d’un traité avec les Français, ils ne pouvaient se résoudre à l’idée d’une paix générale sous l’égide d’Onontio. ...
... Les Iroquois n’hésitaient donc pas à invoquer le traité de Ryswick vis-à-vis des Anglais comme des Français. ...
... Mars : une nouvelle entente franco-anglaise En mars , des commissaires anglais et français se réunirent à Londres pour régler la question de la souveraineté anglaise ou française sur les Iroquois, laissée en suspens par l’article du traité ...