... Les sources signalent la présence de manteaux en préparation suspendus sur des mannequins d’osier7, des fourrures brutes empilées sur le sol en attente d’un traitement ou d’autres qui sèchent sur des arcs8. ...
Pelleteries, manchons et chapeaux de castor
... .], Paris, Briasson, 1765 (cliché Bibliothèque nationale de France) La transformation d’une fourrure en pelleterie Dans l’atelier du pelletier, les fourrures devaient subir deux genres d’interventions : le traitement des peaux, appelé « l’habillage » ...
... Diderot Recueil de planches sur les sciences, les arts [...], Paris, Briasson, 1765 (cliché Bibliothèque nationale de France) ...
... Il s’agit d’un travail qui s’apparente beaucoup au traite- ...
... Le soin apporté à certaines étapes du traitement variait en fonction de la qualité de la pelleterie. On passait plus de temps, par exemple, à traiter une petite peau de martre-subline qu’une grande peau d’agneau. ...
... Il était notamment interdit de vendre à Paris des fourrures qui avaient été traitées, passées à la chaux ou teintes à l’extérieur de la capitale29. ...
... En théorie, ce dernier devait le traiter comme son propre fils. Les punitions corporelles étaient autorisées, mais le maître ne pouvait pas les infliger lui-même. Les jurés devaient le faire à sa place. ...
... S’il passait le concours, le maître allait ensuite avec les jurés chez le prévôt de Paris pour faire homologuer officiellement son nouveau titre par la ville. ...
... Si certaines femmes choisissaient cette solution, la plupart des veuves se remariaient peu de temps après le décès de leur époux et, fréquemment, avec un autre membre de la communauté des pelletiers de Paris. ...
... En 1365, le prévôt de Paris, qui voulait imposer une taxe sur les pelleteries entrant dans la ville, mentionne que les pelletiers n’étaient pas organisés en corporation et qu’une partie de ceux qui travaillaient n’étaient même pas pelletiers. ...