... chapitre iii Fourrures et conjoncture au xvie siècle L ’ardeur que déploient les traiteurs qui s’aventurent en Amérique du Nord s’explique en partie par l’intérêt manifesté en France pour les fourrures qu’ils rapportent dans les cales de leurs navires ...
Pelleteries, manchons et chapeaux de castor
... 96 pelleteries, manchons et chapeaux de castor une incidence directe sur l’offre et la demande en fourrure et, par conséquent, sur le niveau de la traite en Amérique du Nord. ...
... Un cessez-le-feu fut signé en 1581, suivi d’un traité de paix en 1583, mais le commerce de Narva était à tout jamais détruit. ...
... Pour les pelletiers de Paris, Anvers était un endroit idéal pour s’approvisionner en fourrures venant des pays du pourtour de la mer Baltique, voire de la Moscovie19. ...
... La restructuration du commerce continental d’Anvers Vus de Paris, les effets de ces troubles apparaissaient plutôt ambigus. ...
... Ferras était de retour à Paris avant la fin de l’année, mais l’une des lettres de change qu’il rapporta d’Anvers ne fut pas remboursée33. Le commerce était donc difficile mais pas impossible. ...
... C’est à cette époque qu’ils décident de répartir leur commerce entre les marchés d’Amsterdam49 et de Paris. ...
... Ce réseau de distribution depuis Paris s’étendait au-delà des frontières de la France. Les marchands de Cologne se servaient occasionnellement de Paris pour contourner les Flandres et envoyer des fourrures allemandes vers Londres54. ...
... La signature de ces traités débouche sur une période de stabilité favorable au commerce français et aux échanges avec l’étranger62. ...
... Dès 1599, nous le retrouvons à Rouen où il prête à la grosse aventure au Malouin Jehan Sarcel, sieur de Prévert, qui se rendait faire la traite à Tadoussac69. ...