... À ma famille, ma belle-famille et mes amis qui, pendant cinq ans, ont continué à me demander : « Comment ça va dans ton livre ? » ...
Peur au ventre (La)
... Ses aventures l’avaient conduit de la cour martiale au terrain de golf du roi d’Angleterre, des bras d’une amoureuse normande à l’hôpital militaire et d’une famille adoptive belge à l’appartement d’une rescapée d’un camp de travail. ...
... Il savait que l’armée refuserait de l’enrôler – durant la Deuxième Guerre mondiale, les soutiens de famille étaient réformés d’office – mais il lui fallait tenter sa chance. ...
... S’il était reconnu coupable de contrebande, le commerçant risquait une amende, la prison et peut-être même la faillite, ce qui était pire que tout puisqu’elle impliquait que la famille se retrouverait à la rue. ...
... Il était hors de question qu’elle compte sur la charité pour faire vivre sa famille. Après de longues négociations avec ses créanciers et ses débiteurs, elle réussit à s’entendre sur des modalités de remboursement et put conserver son commerce. ...
... En partant, il s’affranchirait de l’autorité de sa mère, mais abandonnerait son rôle de soutien de famille. ...
... S’il redoutait la conscription par l’armée de terre, il craignait avec autant de force d’être réformé par l’aviation à cause de son rôle de soutien de famille. ...
... Il eut un pincement au cœur en mettant ses vêtements dans le grand sac que l’armée se chargerait d’expédier à sa famille. Jusqu’à la fin de la guerre, il ne porterait que les couleurs de l’armée. ...
... le passage 35 Beaucoup de militaires et de familles de soldats se pressaient sur le quai et Marcel, qui jusque-là avait un peu perdu le contact avec la réalité, constata que la foule était aussi dense sur le navire. ...
... Marcel n’avait pas le privilège de posséder un stylo à plume, aussi rédigeait-il ses lettres avec des crayons à mine de plomb qu’il traînait dans les poches de sa veste ou dans sa trousse de toilette. ...