... Sa politique du juste milieu l’aurait fait passer à Paris pour un de ces patriotes modérés balayés par le cours de la Révolution. « Démocrate anglais » ? ...
Pitt (Les)
... Avec éclat, la France montrait que tout traité, si respectable fût-il (il s’agissait ici des traités de 1648), était caduc lorsque la liberté imposait sa loi. Puis, le 19 novembre, dans un élan de ferveur intense, la Convention ...
... Le Cabinet anglais allait devoir traiter avec un être inouï, une espèce de Louis XIV qui aurait troqué sa perruque et son habit de roi contre la carmagnole et le bonnet de la liberté. La partie s’annonçait ardue. ...
... Le gouvernement de Londres contemplait un spectacle curieux : avec lequel de ces hommes devait-on traiter, et sur quelles bases ? C’est ici que la situation intérieure vient interférer avec les problèmes internationaux. ...
... 22 • Le millésime fatal 417 La rupture Les intempéries qui ne cessèrent pendant l’automne ralentirent fréquemment l’acheminement du courrier entre Londres et Paris. ...
... Le 2 décembre, il fut reçu par Pitt, qui se montra conciliant : « Si le gouvernement français, déclara-t-il, voulait autoriser quelqu’un à conférer avec nous, il nous trouverait disposé à l’écouter et à traiter avec lui avec cordialité et confiance. ...
... Même s’il était plus modéré, le langage tenu à Paris était toujours inacceptable. Et le maladroit Chauvelin ne contribua sûrement pas à rapprocher les deux parties. ...
... Lisons les articles du traité d’Amiens en examinant simultanément la carte de l’Europe. Qu’en est-il du casus belli ? Non seulement la Belgique n’est plus autrichienne, mais son territoire est rattaché à la France et divisé en départements. ...
... Le 16 mai 1795, par le traité de La Haye, la toute nouvelle République batave devenait l’alliée de la Grande Nation. ...
... Dans la nuit du 4 au 5 avril 1795 fut signé à Bâle le traité mettant fin à la guerre franco-prussienne. Non seulement Berlin désertait ses alliés, mais Frédéric-Guillaume II reconnaissait la République. ...