Pitt (Les)

Pitt (Les)

Page 161

... Le commonwealthman se procura un exemplaire du livre de Choiseul qui reproduisait la lettre outrageante du 24 juillet. Hollis fut enchanté à sa lecture : «  est certain que la publication française […] fait honneur à Il M.  ...

Page 162

... Car Pitt, en effet, avait maintenant une petite famille, » qu’il ne voyait malheureusement que trop rarement. À la fin de l’été, l’appel du grand air devint de plus en plus pressant. ...

Page 165

... Le 8 octobre, son épouse fut faite baronne de Chatham et sa famille obtint une pension annuelle de 3 000 livres. En refusant toute grâce personnelle, Pitt crut sans doute qu’il préserverait sa notoriété d’homme intègre. ...

Page 166

... Le 15 octobre, il envoya une lettre à son ami Beckford. Deux jours plus tard, ce document fut publié dans la presse. Pitt s’adressait au tribunal de l’opinion. Non, il n’avait pas démissionné pour fuir ses responsabilités. ...

Page 168

... Dans une lettre à Wilkes, Lord Temple notait avec un brin de poésie sa satisfaction devant la réaction de la capitale : « J’admire le silence de la Cité de Londres, ce doux rossignol qui a perdu sa voix5. » Temple ne mentait pas. ...

Page 175

... John Wilkes naquit en 1725 dans une famille du middling sort londonien. Jusqu’à son entrée en politique, l’homme eut deux vies très distinctes. ...

Page 182

... En décembre 1764, Pitt reçut une lettre qui le fit tressaillir. Écrite par un clergyman nommé Paul Shenton, cette missive commençait comme les très nombreuses lettres remplies d’éloges que recevait Pitt depuis sa démission du ministère. ...

Page 183

... La lettre de Pitt possède deux destinataires : le révérend Shenton, mais aussi le groupe de ses «  sincères partisans  Il s’agit de dissiper le plus ». nettement possible tout malentendu. ...

Page 201

... Après octobre 1761, l’ex-ministre, enfin, put se consacrer à sa petite famille, née pendant la période la plus intense de sa carrière. ...

Page 209

... Dans ses lettres adressées au monde politique, Pitt apparaît comme un homme d’une grande assurance. Les seules missives où il laisse percer ses doutes sont celles qu’il adresse à son épouse. ...