... Aucun ne veut se rendre à Terre-Neuve en se voyant forcé de ne pêcher qu’à Plaisance puisqu’il y a trop de risques d’en revenir sans assez de poisson. ...
Plaisance
... Les habitants, eux, envoient du poisson en France à leurs risques. En 1690, ils possèdent entre 110 et 120 chaloupes qui pêchent 50 000 quintaux de morue12. Cette morue est vendue aux navires de Nantes, de La Rochelle, de Bordeaux et de Bayonne. ...
... Ces habitants vendent leur poisson par l’intermédiaire de leur commis à Saint-Malo, au prix de 6 à 7 livres le quintal14. Les paiements pour cette morue sont habituellement remis aux habitants par les navires métropolitains arrivant à la fin de mai. ...
... En 1704, le poisson n’est pas entré dans le fond de la baie comme à l’habitude parce qu’il a sûrement trouvé assez à manger sur tous les bancs de l’entrée de la baie de Plaisance. ...
... Surtout en 1707, alors que la majorité des poissons sont huileux et mal conditionnés. ...
... De plus, aucun marchand ne vend de la marchandise pour de l’argent comptant, mais seulement pour du poisson. ...
... L’habitant, qui ne paye ses dettes qu’en poisson, le donne aux marchands à 6 livres 10 sols le quintal. ...
... Alors que le marchand s’engage à approvisionner l’habitant, ce dernier accepte de lui remettre tout son poisson. ...
... Le mois suivant, Saint-Sulpice revient au ministre pour continuer la discussion au sujet du commerce de la morue, des pertes des négociants de Saint-Malo en 1699 et se questionne à savoir pourquoi le poisson du Petit-Nord se vend mieux que celui de l’ ...
... Si, au cours de la saison de pêche, les habitants ne sont pas en mesure de rendre ce sel aux navires, ils doivent remettre tout leur poisson salé avec ce sel. ...