... La moitié des couples de l’élite et des artisans mariés avant 1680 attribuent déjà le prénom de la mère ; avec les années, leur nombre s’accroît pour atteindre 71 % des familles constituées entre 1700 et 1729. Le 82 ...
Prénoms de nos ancêtres (Les)
... Un tiers des fils de celle-ci sont faits homonymes de leur père marié entre 1700 et 1729. ...
... Ainsi, les filles aînées de la première génération avaient entre 24 % et 26 % de chances de recevoir le prénom de leur mère ; entre 42 % et 47 % de celles dont les parents se sont mariés au XVIIIe siècle en héritent. ...
... Rare mais non impossible, puisqu’une paysanne dont les parents se sont mariés entre 1680 et 1699, leur treizième fille, reçoit encore le prénom maternel. ...
... Chez les agriculteurs, le premier et le second fils reçoivent dans la même proportion — 30 % — le prénom de leur père marié avant 1680. Grosso modo, ce sont déjà un tiers des premiers fils qui héritent du prénom paternel. ...
... Les filles d’artisans mariés avant 1700 se voient attribuer le prénom d’une aïeule dans les mêmes proportions que celles des agriculteurs, et ce n’est que celles dont les parents se sont unis entre 1700 et 1729 qui le reçoivent davantage. ...
... Alors qu’au départ il se compare aux deux autres catégories, il augmente ensuite pour atteindre un quart des filles de parents mariés entre 1700 et 1729. Ce pourcentage est presque équivalent à la transmission du prénom maternel. ...
... Pourtant, celles dont les parents se sont mariés avant 1680 sont plus nombreuses que leurs frères à porter le même prénom qu’un enfant précédent. Mais leur nombre s’accroîtra moins rapidement. ...
... L’évolution de la tendance chez l’élite et chez les artisans est presque parallèle puisqu’elle part de 17 % des garçons dont les parents se sont mariés avant 1680 pour atteindre 31 % de ceux issus de mariages fondés au XVIIIe siècle. ...
... Ainsi, 68 % des fillettes descendantes d’artisans mariés avant 1680 sont encore en vie lorsqu’une cadette reçoit le même prénom qu’elles. ...