... En réalité, seule une poignée de familles tirent profit de l’entreprise communautaire. Il y a à cela deux raisons. ...
Prétendue république (La)
... familles de colons. Par ce biais, celles-ci absorbent tous les profits de la Communauté (et même davantage, comme on le verra) et frustrent le reste des habitants de tout dividende sur le revenu de la traite. Quelles sont ces familles ? ...
... Des lettres de noblesse seront accordées à Guillaume Couillard (1654), Robert Giffard (1658) et Nicolas Jucherau (1692)41. On pourrait s’en remettre à l’exiguïté de la noblesse coloniale pour expliquer que, réciproquement, 31 ...
... Le réseau de familles qui se constitue dans les années 1630 et 1640 n’est donc pas hétérogène par mépris des hiérarchies sociales. ...
... Puisque l’initiative en revient à quelques familles seulement, pourquoi donc la réforme de 1645 concède-t-elle le monopole de la traite à tous les habitants ? ...
... Puisque nos six ou sept familles 34 ...
... Sur les 65 membres qui figurent dans les procèsverbaux de la Communauté entre 1646 et 1648, les représentants de nos familles ne sont guère plus d’une quinzaine ; mais en tant qu’initiateurs de l’entreprise et spécialistes du castor, en tant que notables ...
... Comble des combles, certains membres des familles alliées prêtent eux-mêmes à la Communauté « à la grosse aventure », c’est-à-dire à 25 ou 30 % d’intérêt51. ...
... Mais ils sont aussi seigneurs : sur les 65 fiefs et arrière-fiefs concédés à des particuliers entre 1627 et 1660, ils en contrôlent directement 27, sans compter les familles qui leur sont proches, comme les Lauzon (8 fiefs)54. ...
... La première consiste en l’union de quelques familles aux origines sociales très disparates mais sélectionnées en fonction de leur utilité dans la chaîne de production. La seconde, la 42 ...