Quatre cents hivers

Quatre cents hivers

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... L’eau des lagunes de Venise est tellement claire qu’on y voit nettement les poissons. C’est fou ! Il commença à taper : « Tu fais quoi… » Elle s’approcha pour lire. — Je range. En fait, j’ai fini. ...

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... Il avait passé la journée, enfermé dans un local d’étude à assimiler des dates et des sources tout en luttant pour se convaincre qu’il fallait bien finir cette session. Déjà, ses ambitions étaient ailleurs. ...

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... Au pensionnat, elle servait de traductrice aux sœurs aînées et au chanoine qui n’arrivaient pas à assimiler la langue des nouveaux dirigeants. 197 ...

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... Le parfum des sapins et des fougères roussies se mêlait à l’odeur tenace des poissons. La marée venait mourir sous l’étrave des canots tirés sur les berges. ...

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... Immobile, alors que la nature tout entière s’activait en vue de l’hiver, elle se sentait comme ses poissons échoués au fond de son panier. ...

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... Les commerçants surveillaient le chargement des peaux de castor qui leur vaudraient de l’or. Les pères Jean Dolbeau et Guillaume Poullain emmenaient en France un jeune autochtone, dénommé Pestedechouan. ...

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... Des vaisseaux, par centaines, pêcheront le poisson et ramèneront à quai l’huile des baleines. ...

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... Il aperçut Chute de Neige au pied de la palissade, occupée à cuire un poisson sur un feu fouillé par la brise. — Le grand-père de cette jeune femme, dit-il, était le plus fiable de mes guides. Elle est issue de bonne souche, crois-moi ! ...

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... Elle tailla une branche et y enfila les poissons par les branchies. Quelque part, un pic-bois tapait sur un arbre creux. Les berges devenaient chaque été plus étroites. ...

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... Elle s’installa à la porte de leur maison et commença à évider les poissons. Étienne observait sa femme absorbée par son travail, silencieuse et donnant l’impression d’avoir constamment l’esprit ailleurs. ...