Racines nouées (Les)

Racines nouées (Les)

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... Le traitement était simple mais définitif: l’hystérectomie. Simple, c’était le mot des médecins. Elle soupira, but une gorgée de café. — Ça a dû être terrible? ...

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... Ses traits étaient las; elle était fatiguée de s’interroger, de craindre. Alain avait dû être ulcéré par leurs déboires en matière de procréation. Elle savait les sentiments malsains qu’avaient été les siens, mais qu’en était-il pour son mari? ...

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... XVIII S ylvie détailla l’homme qui contournait le bureau; ses traits étaient fins, ses yeux pétillaient sous son front haut. ...

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... Ils avaient fait tous deux, tous trois, même, avec Alain, un pari avec la médecine et l’avaient gagné. ...

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... Elle regarda ses traits attentivement, cherchant des ressemblances. Elle aurait souhaité fixer chaque centimètre carré de son corps rose dans sa mémoire, pour pouvoir, à tout moment, l’imaginer dans toute son intégrité. ...

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... — Ne me traite pas comme un chien dangereux. Elle avait les mains libres. Sa droite se détendit comme un ressort et frappa Alain juste sur la joue avec un bruit sec et mat. — Espèce de fumier! Je te hais! Je te hais autant que je t’ai aimé! ...

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... — Il serait bien traité, aimé comme tu l’aimerais. — Qu’en savez-vous? Voilà qu’elle les croyait. Les larmes coulèrent sur son visage méconnaissable. — C’est que... Grégory est notre fils! ...

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... Le médecin est donc celui qui donne la vie; on devrait lui reconnaître un statut particulier en ce qui a trait à la propriété du fœtus, par exemple, pour éliminer les fœtus imparfaits. ...

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... Martine continua de fixer ses traits délicats, sans sourire. Oui, cet enfant l’obligeait à souffrir. Si elle avait su, à l’époque, elle n’aurait jamais eu Grégory. Elle aurait choisi Alain. Mais maintenant que ...

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... Ses traits grisâtres montraient un air traqué. — Les écœurants! Elle s’approcha de la cloison, y appuya son front, cria à nouveau. ...