Refondations nationales au Canada et au Québec

Refondations nationales au Canada et au Québec

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... Minorités nationales sur la défensive au sein du Canada anglais, d’un côté, et minorités appelées à s’assimiler dans le grand tout américain, de l’autre. ...

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... Presque tous les cas de figure s’y retrouvent : affirmation nationale, intégration, redéfinition de l’identité, survivance, assimilation. ...

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... Cette communauté se définit maintenant à la fois par son appartenance à l’Ontario – plutôt qu’au Canada français – et par son bilinguisme considéré comme une caractéristique positive et un avantage malgré les dangers d’assimilation qu’elle implique. ...

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... Le destin de Kerouac a été tragique – on le sait –, mais ses compatriotes ont plutôt choisi l’une des deux voies possibles : l’assimilation. ...

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... Le premier cas de figure est celui de l’assimilation et de la transformation d’une minorité nationale en groupes ethniques, que l’on trouve principalement en Nouvelle-Angleterre, mais aussi dans certaines régions du Canada. ...

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... Une proportion non négligeable des francophones s’assimilent à la majorité en dehors du Québec et les études sur les transferts linguistiques estiment que près de la moitié des francophones en dehors du Québec et de l’Acadie ont été assimilés sur deux ...

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... Bref, les Canadiens ont développé un fort sentiment national qui s’exprime dans l’attachement à leur grand pays nordique et aux symboles qui le caractérisent : la feuille d’érable, le castor, le drapeau, l’hymne national. ...

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... Le modèle dualiste trouve son origine loin dans le temps, loin dans l’histoire du pays, marqué par la cession de la colonie française en 1763 et par l’incapacité des Britanniques à assimiler les Canadiens français (Dufour, 1989). ...

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... Les seconds l’ont perçue comme une menace, le bilinguisme étant considéré, à tort ou à raison, comme le premier pas vers l’assimilation dans le grand tout américain. ...

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... Parlement canadien en 1971 : « Même s’il y a deux langues officielles, il n’y a pas de culture officielle, et aucun groupe ethnique n’a préséance sur un autre. » Le multiculturalisme visait aussi la reconnaissance de l’apport des nouveaux immigrants non assimilés ...