Revue Littoral No 03

... Son rôle est difficile à assumer, car il incarne toutes les ambiguïtés, toutes les difficultés d’un peuple ayant subi la colonisation, portées à un degré extrême. ...

... Marie Lévesque, professeure de littérature, a déjà fait lire An Antane-Kapesh. Pauline Jean, professeure de philosophie, a bâti du matériel pédagogique où elle exploitait généreusement des textes innus. ...

... Aujourd’hui dans une sorte de vide culturel, incarné par la flânerie et l’ambivalence, il se voit lui-même comme inapte à diriger sa propre vie dans l’une ou l’autre des cultures, et y perd ce qui aurait pu faire la fierté de son identité. ...

... Son rôle est difficile à assumer, car il incarne toutes les ambiguïtés, toutes les impossibilités d’un peuple colonisé, portées à l’extrême degré. ...

... E peikussian nutshimit, en français « seule à l’intérieur des terres », est l’histoire de Madame Marie-Louise « Nuishish » Vachon de Sept-Îles. ...

... Tous les naufrages qui ont eu lieu sur les côtes d’Anticosti ont leurs lugubres histoires […]9. 92 En 1920, Marie-Victorin, dans ses Croquis laurentiens, évoque ainsi le désastre de La Renommée où se trouvait Emmanuel Crespel : […] dans les adoucis ...

... Et Crespel est persuadé qu’ils vont revenir au printemps, vers la fin mars probablement (78-79). ...

... . • Mars Période de grands froids. Nombreux décès. • 1er et 2 avril Rencontre d’un Amérindien qui promet de revenir le lendemain avec du gibier. Mais il ne reviendra pas. ...

... En mars, les vivres diminuent28 et Crespel conclut à la nécessité de « penser à chercher d’autres moyens de vivre » (93-94). ...

... En effet, l’état des malades, en mars, va se dégradant sans cesse, la « Cangrêne » se mettant dans leurs jambes. Et comme personne ne peut les panser, il doit se charger « de ce soin ». ...