... S’ils vendirent leur héritage territorial pour de l’argent et s’ils signèrent des traités, c’est qu’ils croyaient donner aux Blancs le droit de partage et non de propriété. ...
Saint-Castin
... Il était le fils adoptif d’Essemonosque, un chef des Kennebecs reconnu pour avoir signé des traités avec les Blancs, dès 1653. ...
... Des traits de caractère probablement assez proches de ceux de Saint-Castin, croit Richard Johnson. ...
... Londres, Paris ou Versailles étaient bien loin de leurs possessions américaines et inconscients de leur réalité et de leurs nécessités économiques. ...
... Il était évidemment beaucoup trop tard puisque le traité de Bréda, signé en 1667, avait retourné tout ce qui était à l’est de la rivière Penobscot à la France, et le reste, ce qui se trouvait entre la Kennebec et la Penobscot, avait été incorporé au Massachusetts ...
... Même l’évêque de la Nouvelle-France, Mgr de Laval, était venu à sa défense en écrivant, de Paris, le 9 juin 1687, que le baron de SaintCastin était un homme bien disposé et intentionné qui ne donnait pas 35. « Baron de Saint-Castin à Denonville », 2 juillet ...
... Mgr de Laval avait aussi écrit, le 18 mars 1687, de Paris, que le baron de SaintCastin avait payé les dépenses du voyage en France d’un certain monsieur Geoffroy qui venait se plaindre de Perrot (Centre de documentation du Séminaire de Québec, lettre ...
... En 1687, les Anglais savaient déjà qu’ils avaient gagné leur pari puisque l’escalade des tensions qu’ils avaient encouragées, les escarmouches, les accrochages et les expéditions qu’ils avaient 37. ...
... Voir Anthologie mondiale de la stratégie par Gérard Chaliand, chez Robert Laffont, Paris, 1990, page 674. ...
... Ils n’oubliaient pas non plus le traité de 1678 qui imposait aux colons anglais une taxe annuelle en maïs. Comment expliquer et accepter que la majorité d’entre eux négligeaient de respecter ce traité et de payer leur dû ? ...