... — Ça a été super, François ! Le spectacle est bien réussi, ils sont tous contents. J’imagine l’incertitude de François. Il s’avère difficile de franchir les barrières de la culture pour divertir et satisfaire les gens. ...
Saisons Atikamekw
... François rougit devant mon sourire en coin. Ça me charme de le voir timide. À 16 h, je quitte l’école alors que François s’occupe d’aider les autres à ranger le gymnase. Après une douche, j’enfile une robe de coton. ...
... François rive son regard au mien. Hypnotisée par ses yeux qui prennent une teinte claire, je reste passive. Il m’embrasse, d’abord timide, puis en me pressant contre lui. ...
... Foudroyée par la passion, je me colle à François, m’accroche à ses reins. — Doucement, Laurie, supplie François, allons doucement. Trop assoiffée, trop éprise de François, je ne peux plus attendre, je me glisse sous lui. ...
... Chapitre XIV Le lendemain, la veille du départ de François pour Laval, je me lève tôt encore sous le charme envoûtant des caresses de mon étrange voisin. Ma journée de travail ne réussit pas à me distraire de François. ...
... » — T’as un problème, François ? — Rien que tu puisses régler Laurie, désolé. ...
... Saisons atikamekw — Je ne sais pas ce que tu as, François, mais avec toi, tout est si confus. Tu devrais régler ton problème. Pars maintenant. — Je… ne pense pas que c’est à cause de toi. ...
... Je me retiens de parler de François. Cela me soulagerait de me confier à cet ami, mais ce n’est pas approprié étant donné ses sentiments pour moi. Je sais que Léonard a compris que j’aime François et qu’il en souffre. ...
... Libérée de mes préoccupations concernant François, la bonne humeur me gagne petit à petit, je me détends. Bizarrement, évoquer le passé m’éloigne de la douleur du présent et me réconforte. Le trajet se déroule dans un climat amical et plaisant. ...
... . — Faisons comme si nous avions commis une erreur… Je reste interdite en comprenant que je lui répète les paroles de François qui m’ont tant blessée. — Laurie, c’est pas une erreur de t’être confiée à moi… l’erreur, c’est moi, et moi seul qui l’ai faite ...