... Ils vont nous attaquer… Radisson fouille dans les bagages pour trouver les fusils de traite destinés aux Iroquois. Il en prend un, le charge et le dépose contre le canot. Il en fait autant avec un autre. Ses compagnons l’imitent. ...
Sauver les Français
... Ils affirment avoir tué les Hurons pour venger leurs guerriers morts dans les rapides de Lachine et promettent que plus aucun membre de l’expédition, ni Français, ni Huron, ne subira de mauvais traitement. ...
... Je veux qu’ils soient bien traités. N’en faites pas des esclaves, comme c’est arrivé, sinon vous encourrez la colère du Grand Esprit des Français, qui m’écoute. ...
... Encore une fois, Radisson s’assure de garder ses marchandises de traite avec lui. Il voyage maintenant en compagnie de deux Iroquois dans le plus petit canot de la flottille. ...
... En voyant partir ses précieuses marchandises de traite et son fusil, la colère de Radisson atteint son paroxysme. Il saute à bras raccourcis sur l’Iroquois. — Maudit Sauvage ! C’est de ta faute ! Le combat est bref et violent. ...
... Peut-être aussi qu’il pourra faire un peu de traite. Mais l’enthousiasme n’y est plus. Ils rejoignent bientôt quatre Iroquois restés derrière pour les attendre : Ononta, l’homme malade qui ne peut plus 226 ...
... Il prend soin de ses marchandises de traite et confie les autres colis aux hommes du fort. ...
... . — J’espère que nos frères t’ont bien traité, commente Awenissera qui connaît la haine qu’éprouvent les Agniers à l’égard des Français. — Ils m’ont adopté, répond Radisson. J’ai vécu parmi eux comme un frère. — Je suis content de l’apprendre. ...
... Les quatre Iroquois tombent rapidement d’accord sur le fait que ces demandes sont trop importantes pour être traitées par le seul clan du Loup. Elles concernent toute la communauté. ...
... Radisson se met alors à circuler à travers l’assemblée en déposant dans chaque main tendue quelques hameçons ou aiguilles tirés de sa réserve personnelle de marchandises de traite, en commençant par le chef Awenissera. ...