Sauver les Français

Sauver les Français

Page 21

... Nous avons des marchandises à transporter, des lettres à acheminer, des routes à découvrir, des biens à protéger… Ta connaissance des Iroquois nous serait infiniment précieuse ! ...

Page 26

... Il tâte les brins de tabac qu’il a subtilisés à son père Garagonké, les grains de maïs ramassés dans le pilon de sa mère Katari, la pointe de flèche de son frère Ganaha, conservés précieusement dans une petite poche de l’étui… Sa famille iroquoise l’accompagne ...

Page 28

... C’est ce voyage de traite qui l’a convaincu de fuir sa famille adoptive, son village, et l’a conduit sur ce bateau. Voilà maintenant qu’il se trouve de l’autre côté de l’échange, à transporter les mêmes peaux qu’il a troquées aux Hollandais. ...

Page 32

... Je vais rédiger une lettre que tu lui remettras en mains propres. Quant à la somme requise, le père Boniface pourra probablement te la procurer en bon argent sonnant. N’est-ce pas père ? 32 ...

Page 42

... Guillaume et moi, on est inquiet pour notre famille. — Il y a aussi des Indiens qui sont du bord des Français. J’ai même entendu des Iroquois parler de paix, de mes propres oreilles. Alors, à votre place, je m’inquiéterais pas 42 ...

Page 67

... Cette femme voue une admiration sans bornes à sa cousine, pour tout ce qu’elle a accompli là-bas, dans ce pays que ses lettres décrivent comme dangereux et dénué de tout. ...

Page 70

... Elle est envoûtée par ce robuste jeune homme qui incarne à ses yeux toute la colonie, cette terre lointaine qu’elle a souvent tenté d’imaginer en lisant les lettres de sa cousine. — J’ai tellement d’admiration pour Marie ! ...

Page 71

... La maison des Guyard est assez grande pour accueillir les employés qui y mangent à toute heure du jour : charretiers, journaliers, domestiques, en plus de la famille. ...

Page 72

... Il a choisi de revenir dans sa famille, à Tours, parce qu’il n’y a plus rien à manger là-bas. La population des faubourgs crie famine. Même dans la ville, il faut être très riche pour se nourrir. Si rien n’est fait, il y aura beaucoup de morts. ...

Page 80

... passé en la Nouvelle-France, à partir des lettres que les missionnaires lui ont envoyées cette année. Les récits exaltants des premiers temps ont fait place à de graves difficultés. Sa tâche devient lourde et compliquée. ...