Sous les marronniers

... Laval dévorait les revues et les journaux de la salle de lecture. ...

... Quand Georges-Henri parlait de chats sauvages, quand Laval qualifiait le vent de frisquet, quand je peignais des feuilles mortes, nous faisions, chacun à sa manière, de la philosophie, nous distinguions les êtres et les choses, nous les individualions ...

... dis-je à Laval. Regarde-moi ces prisonniers qui arpentent la cour de leur prison. Je n’en reviens pas ! — Reviens-en, fit Laval. C’est exactement ce à quoi nous ressemblons quand nous sommes de l’autre côté. Un troupeau de moutons. ...

... Pierre, Laval, Jean-Yves et moi montâmes chez le supérieur, la trouille dans l’âme, recevoir l’arrêt des autorités. — On se croirait sur les marches de l’échafaud, dit Laval pendant que nous montions l’escalier. ...

... Pierre et Laval souriaient presque. Monseigneur se faisait compréhensif, c’est le diplomate qui parlait, l’administrateur. ...

... Quelques semaines avant Pâques, je m’inscrivis en droit à l’Université Laval. Le redressement des torts, la défense des faibles et des démunis exerçaient sur moi un attrait que je qualifierais aujourd’hui de romantique. ...

... Je courus à ma première salle de classe où Raoul, Albert, Laval et moi avions été dégrossis par monsieur Lamontagne et monsieur Pascal. ...