... On lui enseignait comment traiter les pleurésies, les bronchites, les péritonites. Et elle en venait à bout. Mais, sur le mal de l’ennui, celui qui ronge un peu le cœur tous les jours, le cours était pauvre, voire muet. ...
Sous les marronniers
... Je m’empressai de demander à ma sœur, toujours étudiante à l’hôpital, si le mal des amitiés particulières était répertorié dans les traités, si on le retrouvait dans les gros dictionnaires de médecine. J’appris alors que ce n’était pas une maladie. ...
... On peut dire que j’ai mis peu de temps à me réhabituer à la routine domestique de la traite des vaches qui vous époussettent amicalement la tête de leur longue queue, qui vous piétinent gentiment les bottines de leurs sabots crottés. ...
... . — On nous traite pire que des enfants, lança JeanClaude en arrachant ses bottes, c’est la deuxième fois, c’est la troisième fois que ça nous arrive cette année. Les hautes classes ont le droit d’y aller, ça arrête toujours à nous autres. ...
... À Paris, tu étais premier violon. Non, c’est Arthur Leblanc ! Toi, tu étais à la trompette avec Levasseur. Paris ! ville de toutes les lumières. Fauré, Ravel, Debussy. Bien sûr que je me rappelle de toi ! Un vieil homme à la fois ravi et meurtri. ...
... SOUS LES MARRONNIE R S vérité, c’est que son organisme était en voie de développer une maladie beaucoup plus affligeante, beaucoup plus difficile à traiter, une sorte d’aversion viscérale pour les clôtures à renards, pour la cloche et les règlements, ...
... Voilà sept ans qu’on nous fait marcher au goupillon et au bâton, voilà sept ans qu’on nous traite comme des innocents, voilà sept ans qu’on n’a plus de personnalité ! Moi j’en ai assez. ...