... entends bien la guerre : il tirera raison de ta perfidie, qui dure depuis un si long-temps. […] Quitte tes trahisons ; faisons la guerre, si tu ne veux la paix : le François ne sçait ce que c’est de craindre, quand une fois il est resolu à la guerre ...
tentation de l'épopée dans les Relations des jésuites (La)
... [l’]adresse en nos François, à manier les armes » (p. 18). ...
... ou encore : nos François […] firent de si bonnes décharges sur les assaillans, […] bien estonnez qu’une petite poignée de François peust faire teste à deux cents Iroquois. ...
... L’antinomie est évidente lorsque Paul Lejeune vante l’intervention providentielle du gouverneur de Trois-Rivières qui, lors d’une attaque iroquoise, « mit tout en si bon ordre, et François et Sauvages, qu’il y avoit sujet de loüer nostre Seigneur, voiant ...
... François Lemercier prête aux fervents néophytes « un mesme dessein, la destruction de l’Iroquois et la publication de l’Evangile » (RJ, 1665, p. 7). ...
... À l’automne 1648, de jeunes moissonneurs, assaillis par surprise, contre-attaquent aussitôt et repoussent l’adversaire : on entendit soudain quelques coups d’arquebuses, qui jetterent par terre un François, et en suite on vid les Barbares jettans un grand ...
... Que ce soit devant les fougues impitoyables des attaquants (« nos François estans animez, se ruënt avec un tel carnage, qu’ils font lascher pied à ces Barbares ») (RJ, 1642, p. 51) ou devant la dextérité des arquebusiers dont les tirs « furent si adroitement ...
... retraite iroquoise survenue la même année : « Les chemins par où ils passerent en s’enfuyant, furent trouvés tous couverts de leur sang ; et qu’assés long-temps apres leur départ, les chiens rapportoient des lambeaux de corps humains en l’habitation des François ...
... Ayant donc recognu que le chef des Iroquois estoit ce Garistarsia, son nom François, le Fer, si fameux et si illustre par tant de calamitez, […] donna droit à luy, n’aspirant à rien moins qu’à la conqueste de ce Conquerant (RJ, 1663, p. 15). ...
... Ainsi, Lejeune investit les combattants français tombés au Long-Sault d’une reconnaissance posthume, inscrivant l’initiative de Dollard dans une perspective de rédemption nationale : « Il faut ici donner la gloire à ces dix-sept François de Montreal, ...