Trois femmes de passion

Trois femmes de passion

Page 39

... Près d’une décennie plus tard, Marie, brisée, aurait voulu se livrer à son tour. Alexandre montrait un engouement mitigé et Esther n’était plus là pour la recevoir. Sans juger, elle l’aurait pourtant accueillie. ...

Page 40

... 3 A lexandre aussi avait rêvé d’âme sœur, Marie n’était pas la seule. Dès sa petite enfance, il fabulait sur sa possible existence, refusant de gaspiller la semence précieuse qui le gênait certaines nuits oppressantes. ...

Page 41

... À peine une semaine plus tard, alors que Marie insistait pour qu’Alexandre se déshabille et vienne la rejoindre au lit, il la regarda, troublé. Avait-elle récidivé et repris ce maudit liquide aphrodisiaque ? ...

Page 42

... Marie souleva discrètement les paupières, observa avec contentement le trouble qu’elle provoquait. Tel l’animal déterminé à ne pas laisser échapper sa proie, elle redoubla d’ardeur. ...

Page 43

... Marie entrouvrit les cuisses et pour être bien certaine qu’elle ne rêvait pas, cette fois-ci, elle enfonça ses ongles sur ses propres reins. Il glissa en elle, laissant la tourmente l’envahir. ...

Page 44

... J’me marie, j’me marie pas, j’fais une sœur. » Ils avaient ri, s’étaient enlacés. Les choses étaient si simples à ce moment-là. ...

Page 45

... Chaque fois, il paraissait difficile de la recentrer et illusoire d’y maintenir l’intimité indispensable, celle que Marie désirait. Il fallait rebâtir constamment. ...

Page 46

... Comblée, Marie riait et pleurait tout à la fois. Repue, elle le rejoignait là où il n’avait jamais donné accès. Elle souhaitait le retour d’Alexandre avec fébrilité, elle n’avait plus de mémoire. ልሎ Marie regarda le jardin endormi. ...

Page 47

... Marie ne les lui rappellerait pas. Tout rentrerait dans l’ordre. Le sien. Le protocole se chargerait des égarements de Marie. Il en était certain, « tout se passait toujours ainsi ». ...

Page 48

... Étrangement, se sentant séquestrée comme une détenue et ennuyée pour mourir, Marie comprenait le boss de vouloir couper dans le gras. Ce qu’elle détestait ces soirées assommantes ! ...