... — Marie ! Marie ! tu es assez intelligente pour ne pas te laisser manipuler. — Oui, mais c’est un homme. ...
Un loup parmi les loups
... . — Peut-être mais, isolée comme ça, tes problèmes cardiaques… un accident… — Tu sais, Marie, à l’âge que j’ai, j’y pense. ...
... — Pas dans le néant, Marie. Elle pouffe de rire. — Ah ! Ah ! Ah ! Au ciel ! Au ciel, Marie ! — Arrête ! Toi comme moi, on ne croit pas plus au ciel qu’à l’enfer. ...
... C’est toi qui veux passer à l’acte, rétorque Marie. — Je ne veux pas ; j’y pense pour le jour où… Mais d’ici la mort, l’amour, c’est mieux… Jovette absorbe une grande goulée de chocolat chaud ; Marie l’imite et conclue : ...
... Marie continue. ...
... . — Allo, Marie, qu’est-ce qui se passe ? Tu as l’air paniquée. Tu appelles d’où ? — Je n’en peux plus, Michel. Elle pleure et renifle. — Jovette… en train de mourir… J’étais chez… quelques jours de repos… — Essaye de parler posément, Marie. ...
... Marie louvoie dans cette cohue. Ses mains flageolent ; ses oreilles bourdonnent. Elle est oppressée. Gagnon la suit tout contre. ...
... Marie était affalée sur le divan, les yeux rougis, le regard perdu. Une épaisse couverture carreautée l’enveloppait jusqu’au cou. Gagnon a posé un genou par terre et l’a enserrée d’une grande embrassade. — Pauvre Marie ! Chère Marie ! — Oh ! ...
... Marie et Gagnon n’étant ni conjoints, ni parents, il a fallu parlementer. Ils ont quand même appris que Jovette est en condition stable aux soins intensifs. Qu’est-ce que ça veut dire, stable ? s’était demandée Marie. ...
... La larme à l’œil, Marie embrasse Jovette en lui touchant les mains ; Gagnon lui souhaite bonne chance. ...