... Jusqu’en 1906, année de l’abrogation de cette loi, plus de 5 000 familles ont réclamé leur prime*. » Vu le taux de mortalité infantile de cette époque, pour avoir 12 enfants vivants, il fallait en avoir mis au monde une bonne quinzaine ! ...
Un village dans un fromage
... Les fermes de cette époque avaient comme premier objectif de nourrir la famille. Elles produisaient presque toute sa nourriture et une part importante de son habillement, de son logement et de l’ensemble de ses besoins. ...
... Dans la famille Morin, les enfants ont participé au succès de Joseph Déus. Il participera au leur. Malvina, la seule fille de la famille, prendra la relève au bureau de poste. ...
... Il s’y trouve 75 familles, dont deux irlandaises catholiques et quatre familles protestantes. Sainte-Élizabeth est devenue catholique francophone. Et pour l’affirmer, on plante des croix de chemin. 43 ...
... Les enfants des familles irlandaises ont souvent marié des francophones ! Lorsqu’on élit, en 1887, un premier conseil d’administration de la Commission scolaire de Sainte-Élizabeth, il y a alors trois écoles. Chacun 45 ...
... Les petits-enfants de ces familles seront pour la plupart scolarisés en français. 46 ...
... En effet, la population urbaine s’accroît : en 1871, la population urbaine du Québec est de 22,8 % ; en 1911, elle est de 48,2 %, ce qui crée des marchés pour les produits agricoles. 49 ...
... Ce savoir-faire français se transmettra dans les familles jusqu’en 1970. En 1850, « Joseph Viger produit un fromage cylindrique pesant environ 500 grammes. ...
... Avant son arrivée, on fabriquait ici plutôt des fromages affinés de tradition française dont la fabrication va diminuer progressivement pour faire place au cheddar qui permet une exportation et donc une entrée d’argent dans les familles agricoles. ...
... Il travaille comme toute sa famille sur la ferme familiale et, au moment de se marier, avec l’aide de la famille, il se construit une maison près de celle de ses parents sur un modèle semblable. ...