Vie libertine en Nouvelle-France au XVIIe siècle (La)

Vie libertine en Nouvelle-France au XVIIe siècle (La)

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... Jacques Beaujean est le frère de l’amant de Marie Brazeau. Il a vu le jour à Montréal, le 26 octobre 1660. Il épouse Marguerite Martin, à Repentigny, le 31 juillet 1719. ...

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... Il n’a pas souvenance, non plus, que Marie Brazeau lui ait dit « qu’elle n’était pas une coureuse et qu’elle ne ressemblait pas aux filles de chemin ». ...

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... Marie n’est pas femme à abandonner la partie. Au dire de la déposante, elle se rend maintes fois à la côte Saint-Martin, chez les Beaujean, avec « des barils de vin et d’eau-de-vie ». ...

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... Il est enterré à Montréal, le 12 mars 1690. ...

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... Philippe Basguerin, par exemple, prétend que Guérin a déjà été exécuté à Amboise et que Marie et sa belle-mère « allaient retourner en Allemagne ». ...

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... Marie Brazeau ne continue pas moins à vivre comme elle l’entend. Le 17 mars 1693, elle fait baptiser un deuxième enfant, Joseph, dont le père ne serait nul autre que Beaujean. ...

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... En dépit de la récente exhérédation et d’un passé tapageur, la belle Marie Brazeau trouve rapidement un nouvel époux. À Montréal, le 10 novembre 1698, elle marie Guillaume Tougard dit Laviolette. ...

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... Quelques mois plus tard, l’épouse de Duprat, Marie-Thérèse Duquet, meurt à Québec, où elle est inhumée le 11 juillet 1699. ...

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... Devenu veuf une décennie plus tard, Aubert convolera à Beauport, le 12 octobre 1711, avec Marie-Thérèse De la Lande Gayon115. ...

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... Archives judiciaires de Montréal, 11 mars 1701. Déclaration d’Élisabeth Campeau. ...