Nos livres font parler d'eux

Mouvement naturel des choses (Le)

Après Cher Émile et Être, Éric Simard tient le pari de publier huit ans de journaux intimes. Des textes avec de véritables qualités littéraires qui nous ramènent à nos 20 ans, avec tous les doutes que peut éprouver un jeune homme à la sortie de l'adolescence.

Denis Gamache, Librairie Au Carrefour

Chroniques d'une fille indigne (Les)

La bonne humeur engendrée par ce recueil confirme instantanément l'addiction à la plume de Caroline Allard et au coup de crayon de Francis Desharnais.


Pourtant, loin de créer une impression de déjà-vu, Les Chroniques d'une fille indigne mettent en scène ces instants typiques de manière inédite, à la fois dans le langage, le rythme et bien sûr les dessins (la partie d'ombres chinoises est un pur moment d'anthologie.


Non seulement on adore dès la première lecture, mais un des plaisirs récurrents consiste à le laisser à un endroit où on passe souvent, histoire d'ouvrir au hasard ce petit livre et de s'offrir de grands éclats de rire. On l'aime et on en redemande!

Marie-Pierre Laëns, La bible urbaine

Mouvement naturel des choses (Le)

Lors de sa lecture du quatrième tome du journal d'Anaïs Nin, Simard écrit : "Si j'aime autant ce journal, c'est que je me reconnais dans son propos". La réside aussi la force du Mouvement naturel des choses. Ceux qui étaient dans la vingtaine dans les années 90 se souviendront des références culturelles auxquelles l'auteur fait allusion alors que ceux qui sont présentement dans la vingtaine se reconnaîtront dans les réflexions sur l'avenir. S'identifiant au personnage, il est facile pour le lecteur de s'attacher et de se mettre à sa place. Plus qu'une question d'empathie, les pensées et la quête d'authenticité d'Éric sont crédibles et universelles.

Jean-François Lebel, La bible urbaine

Maîtresse (La)

Deux ans après la parution saluée de La Dévorante, son premier roman, Lynda Dion affirme son filon et sa voix en publiant La Maîtresse.


Habilement écrit dans un souffle emporté, le récit a son rythme propre et singulier. Les dédales empruntés par l'auteure nous égarent parfois, mais celle-ci tresse au final tous les fils ensemble et boucle son récit avec doigté.

Karine Tremblay, La Tribune

Chroniques d'une fille indigne (Les)

Et c'est drôle ? Pas mal, oui. Parce que la majorité des gags sont bien tournés et que le maillage entre les textes de Caroline Allard et les dessins de Francis Desharnais fonctionne à merveille.

Alexandre Vigneault, La Presse

Chroniques d'une fille indigne (Les)

Dans le flot d'énormités que profère Lalie se cachent des réparties fines, naïves ou alors très savoureuses. Si bien que le petit monstre finit par se révéler particulièrement attachant.


L'organisation des planches obéit généralement à un enchaînement en quatre cases ponctué par une chute dont l'humour, tantôt comique, tantôt absurde, ne manque pas de mordant. La récurrence de certains gags ajoute une impression d'unité à l'ensemble.

Richard Boisvert, Le Soleil

À la hache et au scalpel

Outre le fait de laisser parler les éditoriaux en les mettant en contexte, un des intérêts particuliers de l'ouvrage réside dans l'exposition du scandale du gaz naturel par Le Devoir, présenté avec aisance dans l'introduction, qui permet de jeter un éclairage pertinent sur la corruption présente sous Duplessis, un phénomène qui n'est pas sans faire écho au climat politique actuel au Québec. Le recueil proposé par Michel Lévesque permet de célébrer de belle manière cette institution riche qui fut de plusieurs combats.

Valérie Lapointe-Gagnon, University of Toronto Quarterly

Guerre des Canadiens. 1756-1763 (La)

Réconcilliant histoire et mémoire, Mathieu et Imbeault se réapproprient en notre nom cette guerre que nous disions des «autres», redonnant une identité aux disparus: hommes, femmes et enfants.

Christian Vachon, Le Libraire

Maîtresse (La)

La Maîtresse nous absorbe par sa forme glissante sans aspérités de ponctuation, nous dérange par la mise à nue sans complaisance de l'âme tourmentée de Lynda Dion.


Pour tous ceux qui s'intéressent à la littérature, c'est une lecture à deux niveaux. Il y à la fois énormément d'intensité émotive mais aussi de rigueur dans la démarche d'écriture.

François Richard, CKRL (Les Matins éphémères)

Si tu passes la rivière

J'ai été frappé par la beauté de la langue. C'est un fabuleux roman. Une voix à découvrir.

Anne Michaud, Bernier et cie (Radio-Canada Ottawa)

Si tu passes la rivière

J'ai tout aimé de ce roman, les défauts ont fini par se confondre aux qualités, tellement j'ai pris du plaisir à entendre la voix de François. Rien n'est expliqué, tout est démontré, vu et vécu. Le lecteur a de la place pour pondre sa propre histoire sous les mots.

Venise Landry, Le Passe Mot

Chemises bleues (Les)

Dans ce livre, Théorêt, qui est fort bien documenté, montre, avec preuves à l'appui, qu'Adrien Arcand a été un proche collaborateur du Parti conservateur canadien des années 1930 et que malgré ses intenses campagnes antisémites, lui et ses congénères, dont l'Ottavien Jean Tissot, n'ont jamais réussi à percer dans les arènes politiques canadiennes et québécoises.

Raymond Ouimet, Divines tentations (Radio-Canada)

Alphonse Desjardins

Ce livre est une biographie d'une grande qualité qui nous fait découvrir un homme pour le moins remarquable. À mettre dans toutes les mains.

Raymond Ouimet, Divines tentations (Radio-Canada)

Derrière l'information officielle

Chose certaine, ce livre écrit dans une langue claire et précise, et présenté sous la forme d'un abécédaire, réserve aux lecteurs plus d'une surprise. À eux de se faire une opinion sur les propos du célèbre journaliste.

Raymond Ouimet, Divines tentations (Radio-Canada)

Au temps de la petite vérole

Le livre de Rénald Lessard montre le chemin parcouru en médecine au cours des trois derniers siècles et démontre que les maladies d'hier sont à peu près toujours les mêmes. Une référence incontournable dans l'histoire de la médecine au Canada.

Raymond Ouimet, Divines tentations (Radio-Canada)