Nos livres font parler d'eux

Histoire du port de Trois-Rivières (L')

Un livre truffé d'informations pertinentes, intéressantes et divertissantes. On suit l'évolution du port d'année en année. Un livre aussi abondamment illustré d'images d'archives, des images souvent uniques, exclusives.

Émilie Richard, Chez-nous le matin (Radio-Canada)

Passagers de la tourmente

L'écriture de Peyrouse est crue, sans détour, et les pensées des protagonistes, souvent très violentes, nous plongent dans ces maux sans nous épargner.


C'est tout de même avec les deux dernières nouvelles que l'on atteint l'apothéose. À eux seuls, ces deux chapitres et ces vingt-cinq pages justifient l'achat du livre.


Au final, les images suggérées par Peyrouse sont fortes, explicites, dérangeantes. Âmes sensibles s'abstenir !

Jean-François Lebel, La bible urbaine

Si tu passes la rivière

Damas écrit avec une telle intensité, une telle fluidité. On sent chez elle l'amour des mots... qu'elle utilise avec finesse et même dans ses phrases inversées. C'est un livre dont on se désenglue difficilement, car on y voit le silence, la solitude, la violence et le désir d'échapper à la vie misérable... pour aller plus loin vers la connaissance de soi et des autres. On est à la fois séduit et bouleversé par cette histoire touchante que l'on pourrait voir au grand écran.

Janine Messadié, Espace Musique

Affaire des Crucifiés (L')

Voici l'histoire méconnue de la secte des Crucifiés, peu banale et digne des meilleures téléséries. L'historien Raymond Ouimet, la raconte d'une manière vivante comme si nous y étions révélant tout le côté lugubre de cette affaire bien particulière.

Catherine Lachaussée, Radio-Canada cet après-midi

Colonie nantaise de Lac-Mégantic (La)

Historien et généalogiste émérite, militant associatif québécois, Marcel Fournier a l'art d'exhumer des fichiers et des archives de belles histoires. En voici une nouvelle sur une implantation française au Québec au XIXe.

La Rédaction, France-Québec Magazine

Mandarin de l'ombre (Le)

In fine, à la manière du frère Untel souhaitant renvoyer les agents de l'Instruction publique sur les bancs d'école, je prescris à tous les Québécois atteints de neurasthénie politique le devoir de lire Le Mandarin de l'ombre.

Louis-André Richard, Le Huffington Post

Détails et dédales

Catherine Voyer-Léger est une drôle de fille. Brillante, informée et énergique, elle blogue et twitte compulsivement avec intelligence et style, naviguant entre les grands enjeux sociaux et culturels et des considérations très intimes.


Annie Ernaux, écrit la blogueuse, dépasse l'anecdote malgré le caractère intime de son écriture. Catherine Voyer-Léger aussi.

Louis Cornellier, Le Devoir

Crise d'Oka (La)

La Crise d'Oka, essai d'Émilie Guilbeault-Cayer, tombe pile. Il réinterprète les événements de 1990, les compare à ceux d'Octobre 1970 et dévoile un Québec où les rapprochements dépassent les différences.


Émilie Guilbeault-Cayer a l'intelligence d'établir que les deux grandes revendications identitaires dans la confédération canadienne, l'autochtone et la québécoise, sont si stratégiquement reliées qu'elles paraissent empiéter l'une sur l'autre.

Michel Lapierre, Le Devoir

Exode québécois. 1852-1925 (L')

La préservation de la correspondance de la famille Lamontagne de Sainte-Anne-des-Monts tient du miracle. Entreposée dans un hangar à proximité de la mer, elle est partiellement emportée par une grande marée. Une autre portion est jetée dans une décharge publique. Ce qu'il en reste demeure l'une des plus importantes collections du genre en langue française. Dans L'Exode québécois, Mario Mimeault analyse en profondeur ce fonds d'archives exceptionnel qui rassemble près de 2000 lettres échangées entre 1852 et 1925. L'ampleur du corpus s'explique par la dispersion de neuf des seize enfants de la famille à travers l'Amérique du Nord. Elle découle également de la production industrielle du papier à lettres et de la plume de fer qui favorisent les échanges épistolaires à compter des années 1860. La richesse de la correspondance permet à l'historien gaspésien de dépeindre les moeurs bourgeoises des enfants Lamontagne.

Dave Noël, Le Devoir

Détails et dédales

Détails et dédales demeurera dans ma petite bibliothèque de salle de bain, comme le suggère l'auteure lorsqu'elle qualifie son livre de "livre de salle de bain intelligent". Il y restera comme ouvrage de référence, non pas de faits ou d'arguments précis, mais de tout un regard critique et nuancé, à la fois engagé et tempéré, sur les débats qui animent notre société. Il représente pour moi l'attitude de recul idéale qu'on aimerait tant avoir en tout temps mais qui nous échappe trop souvent lorsqu'on s'engage dans des débats émotifs, et dont le carnet de CVL constituera un sage rappel. Et puis il ne faudra pas oublier la part de poésie discrète de sa plume, si bien dissimulée derrière les prémisses fortes des textes, et à laquelle il faudra revenir.

Luba Markovskaia, La bible urbaine

Mandarin de l'ombre (Le)

Dans ce récit personnel, Roch Bolduc livre ses 30 années au service de l'Administration québécoise. Artisan de la Révolution tranquille, il a mis tout son talent à bâtir une fonction publique dont les employés sont rémunérés équitablement et sélectionnés selon leurs compétences.

Anne-Marie Lapointe, Contact

Si tu passes la rivière

Si tu passes la rivière est un roman écrit avec beaucoup de sensibilité. Le lecteur se laisse transporter par le personnage de François qui est si attachant. Le roman est beau et touchant. Un beau moment de lecture que je vous recommande chaleureusement.

Mylène Moisan, Pause lecture

Si tu passes la rivière

Si tu passes la rivière est bien plus qu'un énième roman sur la famille, les secrets et l'enfance, c'est un beau texte sur la singularité de la vie, la vulnérabilité, la sensibilité et l'innocence. Un roman dont l'intrigue coule lentement portée par cette naïveté attendrissante du personnage principal et qui se révélera dans une finale qui va vous surprendre et vous remuer...

Billy Robinson, Coopsco Ste-Foy

Si tu passes la rivière

Si tu passes la rivière est un roman d'apprentissage somme toute assez classique, mais maîtrisé, très bien enroulé autour d'un noeud qui ne se dénoue qu'à la toute fin et laisse le lecteur pantois et bouleversé.


Beau et puissant.

Josée Lapointe, La Presse