Nos livres font parler d'eux
Fourrures et forêts métissèrent les Montagnais
Nelson-Martin Dawson appuie ses recherches sur "une exploitation maximale" des sources. Celles-ci vont des récits de Champlain aux registres de l'état civil en passant par la cartographie et l'étude des ethnonymes. Il procède également à des enquêtes généalogiques poussées permettant de suivre à la trace la descendance des unions métissées.
Cet essai soulève d'intéressantes questions sur les notions d'identités et de métissage.
Dave Noël, Le DevoirVirilité en jeu (La)
Avec La Virilité en jeu, Janik Bastien Charlebois espère susciter des débats et des réflexions autour des différentes questions que soulève la construction de la masculinité et de la virilité, dans laquelle l'homophobie jouerait un rôle prépondérant.
Denis-Daniel Boullé, FuguesVirilité en jeu (La)
La chercheuse conteste les thèses habituellement avancées pour expliquer cette homophobie (les hormones, la construction identitaire masculine, le refoulement) et retient plutôt la thèse d'un hétérosexisme socialement construit.
Louis Cornellier, Le DevoirVirilité en jeu (La)
La Virilité en jeu veut donner une réponse à ceux qui estiment que l'homophobie des adolescents est naturelle ou propre à leur génération. En interrogeant des jeunes garçons, Janik Bastien Charlebois met à jour leurs représentations de l'homosexualité, de la diversité sexuelle et de la virilité.
Thibaut Temmerman, ÊtreRéinventer la démocratie
Au-delà du modèle particulier qu'il propose, M. Laliberté nous invite donc à penser la démocratie au 3e millénaire, et c'est sans doute son plus grand mérite.
Marc Ouimet, Journal EnsembleHistoires de mots solites et insolites
Pour les amoureux de la langue et des mots.
Bis Petitpas, Petits pas et grandes pointures (SRC Côte-Nord)Histoires de mots solites et insolites
Un livre qui se déguste avec un plaisir renouvelé à chaque page.
Raymond Ouimet, Divines tentations (Radio-Canada)Pour en finir avec le sexe
Elle nous a fait hurler de rire avec ses confidences de mauvaise mère. L'ex-mère indigne revient en force avec un ouvrage qui détonne - mais pas tant que ça finalement -, portant exclusivement sur le sexe. Car s'il est un sujet où le sérieux est généralement au rendez-vous, c'est bien celui-là. Alors à go, on se dit les vraies affaires, et surtout, on se permet enfin d'en rire !
Silvia Galipeau, La PresseDepuis les cendres
Emmanuel Bouchard utilise une prose aux accents poétiques quelle que soit l'hésitation des personnages à se souvenir ou à profiter des lieux qu'ils arpentent. Phrases elliptiques ou longues et lentes rendent compte du réel et de l'imaginaire de ses héros. Le choix d'écrire un carnet de voyage est judicieux et convient à ce road story original où les kilomètres parcourus finiront par les mener au bout de leur quête respective.
Jean-François Crépeau, Lettres québécoisesPour en finir avec le sexe
Un ouvrage qui dédramatise la sexualité en usant de beaucoup d'humour. Réalisé en collaboration avec l'illustratrice Iris, ce livre, à mi-chemin entre le magazine et la BD, est un règlement de compte avec cette chose qui nous met tant de pression dans la société.
Rachelle McDuff, Journal MétroDepuis les cendres
Le chuchotement et la discrétion caractérisent l'écriture d'Emmanuel Bouchard. Depuis les cendres est un roman tout en douceur, c'est vrai, mais qui brasse des émotions immenses.
Regrets, culpabilité, empathie, amour, ces sentiments n'en sont peut-être que plus grands parce que retenus, et on pense parfois à Jean-François Beauchemin dans cette capacité de décortiquer les détails les plus subtils liés au deuil et au nécessaire processus de détachement.
Depuis les cendres est au bout du compte un hommage magnifique au père solide et aimé, une déclaration d'amour et de respect qui touche par sa sincérité et sa grande humanité.
Josée Lapointe, La PresseHiver à Cape Cod (L')
Depuis 1988, Pierre Gobeil poursuit une oeuvre discrète mais qui résiste au temps, et qui a cette qualité rare d'imprégner la mémoire. Il vogue sur les mêmes eaux troubles, posant sur l'existence le même regard buté de celui qui cherche des réponses à des questions qui n'en ont pas.
Cette expérience dont il a fait son livre n'est pas sans rappeler celle de David Gilmour qui, dans l'école des films, racontait son année passée à regarder des DVD avec son ado décrocheur. Mais contrairement à Gilmour, ce sont davantage à ses questions à lui, que nous confronte Gobeil, qu'aux difficultés de son fils.
Marie-Claude Fortin, La PresseHistoire des genres dramatiques à la radio québécoise, 1923-2008
Un héritage culturel à préserver.
Didier Fessou, Le SoleilHistoire des genres dramatiques à la radio québécoise, 1923-2008
Une véritable mine d'or.
Pierre-Étienne Caza, Journal l'UQAMHistoire des genres dramatiques à la radio québécoise, 1923-2008
Exhaustif et fascinant.
Frédéric Laflamme, Radio-Canada (Première heure)Coeurs tigrés (Les)
C'est super bien écrit et bien raconté. Le Docteur Morin est un bon écrivain. C'est haletant, passionnant. Vous allez apprendre énormément de choses. Très très bien fait.
Catherine Lachaussée, Retour sur le monde (SRC Québec)